Le même problème se pose pour les abattoirs fixes. Mais lorsque vous parlez d'abattage éthique à la ferme, dans un camion, qu'il faut voyager 250 jours par an, qu'il y a des indemnités de déplacement, un salaire revalorisé et une formation incluant des méthodes dans tous les domaines – commercial, marketing, découpe –, je pense que l'on peut attirer les gens. Ceux que j'ai rencontrés en Suède sont motivés. Lorsqu'ils sortent en ville le soir pour aller boire une bière, ils gardent leurs tee-shirts sur lequel est imprimée la marque et où figure la mention : « je suis un abatteur ». Ils en sont fiers.