Madame la députée, la France avait pris un engagement, il y a de cela quelques années, sous le précédent quinquennat, qui l’a conduite à organiser, dans un contexte de menace terroriste très élevée, l’Euro 2016 en assurant un haut niveau de sécurité. Cela voulait dire que nous devions organiser les « fans zones » ; nous devions faire en sorte que ce moment soit un moment festif ; nous devions faire en sorte que la sécurité dans les stades soit assurée et nous devions faire en sorte que la France montre ce qu’elle est : une grande nation capable d’accueillir de grands événements, comme cela avait été le cas lors de la COP21.
Il y a eu une mobilisation très forte de l’ensemble des services de l’État, de tous les ministères concernés – ceux de Mme Touraine et de M. Kanner et le ministère de l’intérieur – pour que l’objectif soit atteint. Près de 90 000 personnels du ministère de l’intérieur, policiers, gendarmes, personnels de la sécurité et de la protection civile ont été mobilisés pour qu’un haut niveau de sécurité soit garanti.
Deuxièmement, nous avons fait le choix de maintenir les « fans zones », en liaison avec l’association présidée par Alain Juppé et rassemblant les dix villes hôtes de la compétition, parce que nous pensions que la sécurisation de ces zones était une bonne manière de sécuriser l’ensemble de l’épreuve. Nous l’avons fait aussi en lien avec l’UEFA. Le résultat a été celui que vous avez indiqué : un grand moment de fête, de bonheur populaire et de rassemblement national.
Je veux adresser mes remerciements du fond du coeur à l’ensemble des forces de sécurité intérieure et de sécurité civile,