Monsieur le député, vous venez de le dire : l’embauche de l’ancien président de la Commission européenne, M. Barroso, par la banque d’affaires Goldman Sachs, est particulièrement scandaleuse, compte tenu du rôle joué par cette banque dans la crise financière de 2008, mais aussi du trucage des comptes publics de la Grèce pendant la crise. Cette affaire soulève un problème majeur : celui des règles relatives aux conflits d’intérêts, qui doivent s’appliquer aux anciens membres de la Commission et tout particulièrement à ses présidents. Il s’agit, de la part de M. Barroso, d’une faute morale, politique et déontologique.