Vous avez également évoqué la question des assurances et du fonds national de gestion des risques en agriculture. D’un point de vue budgétaire, ce fonds est abondé de toute façon même si l’inscription de la ligne budgétaire peut faire débat. En tout cas, lorsque des aides doivent être versées, elles le sont. L’an dernier, face à une situation de sécheresse, plus de 190 millions d’euros ont été versés. Cette année, pour faire face aux inondations, nous abonderons le fonds à la hauteur des besoins qui seront constatés.
La question des prix est un autre sujet, un sujet majeur, en particulier le prix du lait. J’espère que dans le cadre du conseil « Agriculture et pêche » qui se réunira lundi, l’Europe acceptera enfin l’idée toute simple d’une maîtrise de la production puisque nous souffrons aujourd’hui d’un excédent d’offre.
Enfin, l’humidité entraîne aujourd’hui une baisse des rendements et de la qualité des récoltes. Je me suis rendu dans la Nièvre et dans l’Yonne, où j’ai également rencontré des représentants des exploitants du Cher. Il y aura une réunion spécifiquement consacrée…