J’ai, à mon tour et au nom de mon groupe, une pensée particulière pour tous ceux dont la vie a été tragiquement interrompue lors des attentats de Nice, notamment pour les enfants, leur famille, leurs proches, et aussi les forces de l’ordre et tous ceux qui ont apporté secours et aide aux victimes, dans des circonstances que chacun connaît. Pour autant, notre devoir aujourd’hui est bien de continuer à faire notre travail quotidien, et en l’occurrence à essayer de dépasser le quotidien, puisque votre proposition de loi porte sur l’expression libre, à travers le statut de la presse.
Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur, et il n’y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits, s’exclamait le Figaro de Beaumarchais.