Je crois qu’il faut se garder de la polémique pour la polémique dans les circonstances que nous connaissons.
Je crois aussi que la division de notre nation, qui est réalité, difficile à entendre ou non, tient beaucoup à un rejet des principaux canaux d’information.
La réalité, c’est qu’il y a une presse dont les méthodes et les attitudes sont serves, sont politiques. J’en ai connu tous les excès : mensonges, manipulations, trucages et puis interdictions de passage.
Telle est la réalité d’un milieu journalistique où de grands capitalistes commandent à une immense majorité d’idéologues.
Prenons un exemple avec le service public. France 2 a utilisé il y a quelques années un militant d’extrême gauche, membre de la Ligue communiste révolutionnaire, pour faire fermer une école libre. Dans tout un montage, des provocations commises par ce personnage ont manipulé des millions de personnes.
Les médias français, plus récemment, ont été la risée du monde entier pour leur traitement du Brexit, des élections en Autriche, du débat présidentiel aux États-Unis.
C’est à cela que la charte et la déontologie devraient s’atteler. Les grands prêtres du politiquement correct et de l’absence de pluralisme exaspèrent les Français et je crains que, hélas, cette loi n’y change rien.
Le 16/08/2016 à 02:21, chb17 a dit :
Il y a plus de cent ans déjà, un journaliste US se désolait de ne publier que ce qui plaisait au propriétaires de son journal, et aux puissants du moment.
Le phénomène s'est apparemment aggravé avec la nécessité de la pub (cf le "temps de cerveau disponible pour CocaCola", la superficialité bavarde, la priorité au divertissement et au pathos sur les multiples chaînes), les collusions entre médias, argent et politiques... et les pressions "diplomatiques" dérivées de la guerre économique.
Propagande, censure et réalité virtuelle ne sont pas absentes non plus de l'Internet, c'est peu de le dire. Pourtant c'est sur le web que nous tentons de plus en plus de grappiller de l'info, en tâchant d'y trouver sinon de l'objectivité, au moins une subjectivité qui nous convienne. Chacun pour soi, là aussi : cela invalide en fait la notion même de démocratie, sinon au niveau local, voire communautaire.
Il n'y a pas trop de solution à cela, comme le constatent Laïc et J. Bompard. Sauf à supprimer la pub, l'argent, le capitalisme ?
Le 11/08/2016 à 10:56, laïc a dit :
Les médias ne sont plus qu'une usine à propagande, tout le monde le sait, mais on n'y peut rien, car il n'y a en fait pas de démocratie. Les politiques appellent "démocratie" le pouvoir des médias, manipulateurs et mensongers, qui font dire aux citoyens ce qu'ils ont envie d'entendre, en ne publiant que les avis citoyens qui vont dans la ligne éditoriale.
Vraie démocratie ou ligne éditoriale, il faudra bien un jour choisir.
Non à la dictature des médias qui imposent leurs intérêts particuliers comme étant ceux de l'intérêt général, et qui osent ensuite dire que ce sont eux la démocratie.
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