Les amendements de Isabelle Le Callennec pour ce dossier
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Laissez-nous discuter, alors ! On ne pourra même pas examiner la motion de rejet préalable si on continue ainsi !
Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, le Premier ministre exhorte régulièrement l’opposition à s’associer à la lutte pour la compétitivité des entreprises et donc contre le chômage. Votre prédécesseur, Michel Sapin, déclarait sur Europe 1 ce dimanche : « la politique en en stéréophonie, avec l...
Je rêvais que cette proposition de loi de l’UMP, défendue par M. Cherpion, allait apporter la preuve concrète que l’opposition s’oppose mais aussi propose, que le Gouvernement écoute mais surtout entend. J’osais imaginer que cette proposition allait être l’occasion pour votre Gouvernement et sa majorité de reconnaître ses erreurs, voire ses fa...
Que vous proposait M. Cherpion ? Ce que les forces vives de notre pays appellent de leurs voeux, ni plus ni moins : poser les bases d’un nouveau dialogue social – la première richesse des entreprises, ce sont les hommes et les femmes qui y travaillent ; …
… baisser les coûts qui pèsent sur les entreprises, notamment les PME et les TPE – charges salariales et patronales, fiscalité, prix de l’énergie ; favoriser l’investissement public et privé – les investissements d’aujourd’hui sont les emplois de demain ; …
… lever tous les blocages – durée du travail, rigidités du code du travail, contrat de travail, accès à la formation, seuils sociaux. J’insiste sur ce point pour marquer les esprits : en passant de 49 à 50 salariés, une entreprise doit faire face à vingt-sept obligations supplémentaires !
Cette proposition de loi visait donc à simplifier et développer le travail, la formation et l’emploi en s’attaquant précisément à tous ces blocages. Elle visait également à revenir sur des mesures que vous avez prises, dont on vous avait pourtant dit que la mise en oeuvre serait contre-productive, ce qui n’a pas manqué. Je pense par exemple à ...
Je vous aurais rappelé à vos engagements de fournir au Parlement un rapport sur les ruptures conventionnelles et nous aurions été nombreux à faire la promotion de l’alternance comme voie royale d’insertion professionnelle, particulièrement pour les jeunes. Hélas, vous préférez couper court. Là où nous vous proposions de donner un coup de barre...
Vous persistez et vous signez, au risque de vous éloigner encore un peu plus de la sortie de crise et de désespérer encore un peu plus les Français, qui, eux, nous en sommes convaincus, sont pourtant prêts aux évolutions nécessaires, dès lors qu’elles sont efficaces et justes.