Les amendements de Jacques Bompard pour ce dossier
10 interventions trouvées.
Monsieur le président, madame la ministre, madame la secrétaire d’État, chers collègues, je veux demander pardon. Je veux demander pardon puisqu’une lourde responsabilité incombe forcément aux défenseurs de la vie quand une telle négation du principe le plus fondamental de la loi naturelle est présentée à la représentation nationale.
225 000 par an en France, qui disparaissent devant la grande coalition du prêt-à-penser et de la culture de mort.
Pardon pour toutes ces mères que nous n’aurons pas su protéger des élans morbides qui ont tenu lieu de féminisme depuis des décennies.
Pardon aussi à l’ensemble des pays européens, notamment à l’Espagne, à qui certains, ici, voudraient imposer la marchandisation des parcours de vie des femmes et la négation de l’animation du foetus comme seul horizon de la politique.
Pardon pour tous ceux qui se réveillent blessés de ces nombreux attentats contre le bon sens et se souviennent qu’aucun totalitarisme n’a fait l’impasse de l’eugénisme. Pardon également pour toutes ces femmes à qui personne ne propose jamais de possibilités alternatives à l’avortement puisque l’État comme les médias ont fait le choix de l’incit...
Je veux demander pardon, puisqu’un représentant de la nation ne peut que souffrir quand le CSA – oui, le CSA – refuse la diffusion de vidéos défendant les enfants trisomiques pour favoriser une culture de l’éradication de la différence et de la faiblesse.
Une société qui érige de tels principes ne peut pas se plaindre des divers maux qui la traversent : réification de l’homme, hédonisme autodestructeur, victoire des puissants sur les innocents.
Je veux demander pardon à nos aïeux pour un pays qui laisse des délinquantes ukrainiennes, les Femen, mimer un avortement dans une Église sans qu’aucune sanction lourde soit prise. Je veux demander pardon pour Simone Vei,l qui imposa un cas d’extrême limite en dépénalisant l’avortement alors que vous enlevâtes la condition de détresse pour le r...
Je veux demander pardon pour cette atteinte sans nom à la liberté qu’est devenu le délit d’entrave, qui empêche les praticiens d’affirmer en conscience ce qui les pousse à refuser de faire de l’avortement un moyen de contraception. Je veux demander pardon pour ces femmes traumatisées par des recours nombreux à l’avortement qu’on leur avait vend...
Je veux demander pardon pour toutes ces vocations perdues dans la médecine, abasourdies qu’elles furent de cette négation des éléments les plus fondamentaux du serment d’Hippocrate. Pour tout cela, je demande pardon, et je demande pardon pour votre intolérance.