Les amendements de Jacques Bompard pour ce dossier
10 interventions trouvées.
Monsieur le président, madame la ministre, madame la présidente de la commission, madame la rapporteure, chers collègues, l’Assemblée nationale est malade.
Elle souffre de ses erreurs, de ses trahisons, de ses abdications. Sa conscience en vient tout de même parfois à lui rappeler que quelques sujets méritent mieux qu’un colloque d’idéologues aux ordres des laboratoires pharmaceutiques et des officines du libertarisme. Le mal empirera encore gravement avec votre texte. Chers collègues, je demanda...
Je veux vous rappeler aujourd’hui que nous serons tous jugés. Jugés pour avoir laissé l’avortement devenir un outil politique de la gauche pour maquiller son électoralisme en progressisme. Jugés pour avoir laissé la droite s’effrayer quelquefois de son opposition à la suppression de la vie à naître. Jugés pour avoir laissé la dissolution de ...
Jugés pour avoir laissé 225 000 vies disparaître chaque année dans notre pays, sans oser nous opposer à la culture de mort qui règne sur ses bancs. Jugés pour avoir refoulé nos convictions afin de complaire aux tribunaux médiatiques et aux délires cosmopolites. Jugés pour avoir préféré le Grand Remplacement à la politique nataliste, la destru...
martyriser celles et ceux qui proposent le choix de la vie aux femmes en souffrance. Jugés pour avoir prétendu que les remords, les douleurs, ne s’empareraient pas de générations entières déchirées par la banalisation de l’avortement systématique.
Jugés pour avoir laissé l’ère de la vivisection morale devenir le credo d’une humanité consacrée à la jouissance et à l’irresponsabilité. Jugés pour avoir laissé croire à nos filles que l’État était en droit de s’introduire dans leur sentimentalité, leur sexualité et leur maternité. Jugés pour avoir laissé croire à nos fils que la sexualité n...
Jugés pour avoir laissé quelques militantes en emploi fictif donner des leçons à la Pologne quand elle voulut proposer la vie pour les enfants à naître. Jugés pour avoir laissé l’ONU obliger les réfugiés et les déplacés de par le monde à avorter pour satisfaire à des normes comptables.
Jugés pour avoir laissé l’Assemblée interdire aux femmes un délai de réflexion qui était aussi un délai de sociabilisation de l’état de grossesse.
Jugés pour avoir obligé des pharmaciens à perdre leur emploi plutôt que de distribuer la mort en pilules. Jugés par ceux qui ne comprendront pas que les hommes de bonne volonté de notre pays laissent les familles aux savants fous du progressisme. Jugés par ceux qui réfléchiront aux pulsions démiurgiques et au babil libertaire qui tient lieu d...
Jugés pour avoir laissé le monde s’adonner à la culture du déchet, se débarrassant de la vie humaine, du foetus jusqu’aux impotents. Jugés pour avoir permis que l’Assemblée nationale diffuse la mort là où elle n’avait pour mission que de servir le bien commun. Jugés, enfin, pour avoir laissé des gens comme vous présider aux destinées de notre...