Les amendements de Jacques Myard pour ce dossier

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En effet, on croit entendre les réponses polémiques aux questions d'actualité quand le Gouvernement fustige sans cesse les années 2002-2012 ou 2000-2009. Comme si l'échec scolaire ne datait que de quelques années, monsieur le ministre ! J'ai été élevé par une hussarde de la République et je garde toujours en mémoire ce qu'elle m'a appris : l'am...

La sérénité du climat scolaire est effectivement l'objectif légitime de tout système éducatif. Je ne vous cache pas que, plus on avance dans l'examen de ce rapport annexé, plus j'entends les anciens vociférer : M. Mazeaud vous aurait passé à la moulinette s'il avait été là ! (Protestations sur quelques bancs du groupe SRC.)

Tout cela est du verbiage et se situe hors du champ de l'article 34. Nous saisirons le Conseil constitutionnel, afin que tout cela soit balancé dans une circulaire !

Alors que je participais un jour à une négociation internationale (« Oh ! » sur les bancs du groupe SRC), le représentant français déclara : « Nous avons une loi merveilleuse, extrêmement précise, le nec plus ultra en Europe. » Puis, le Suisse prit la parole à son tour : « Nous n'avons pas une loi aussi sophistiquée que la vôtre, mais nous l'ap...

La République, monsieur le ministre, n'est ni de droite ni de gauche, elle est la République ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) C'est pour cette raison que j'ai servi avec fierté des hommes politiques qui n'étaient pas de mon bord politique, au nom de l'intérêt général et de la France. (Applaudissements sur les bancs du groupe U...

Monsieur le rapporteur, le propre de l'enseignement, c'est la répétition, ce qui évite de se contredire. Aussi, ne critiquez pas l'opposition parce qu'elle vous répète ce qui est fondamental sans parler de refondation ! Quant à vous, monsieur le ministre, vous savez à qui vous me faites penser quand vous essayez d'imposer un nouveau vocabula...

Je vais vous dire pourquoi, chers collègues. Ne vous énervez pas ! M. Kadhafi a instauré la République, et puis, un jour, il a proclamé : « Ce n'est plus la République, c'est la Al-Jamahiriya du peuple libyen ! » Eh bien, monsieur le ministre, vous faites la même chose ! (Nouvelles exclamations sur les bancs du groupe SRC.) L'article 34 de la ...

Vous connaissez la formule, monsieur le ministre, puisque vous avez été professeur : il vaut mieux se répéter que se contredire En l'occurrence, nous répétons ce que nous avons dit précédemment : le « chaque élève » est plus adapté à tous les élèves. Il faut s'occuper de chaque élève, ce qui est la gloire des hussards de la République, car il...

Lors de l'avant-dernière séance de questions au Gouvernement, vous avez montré de la main cette superbe tapisserie représentant L'École d'Athènes, dont nous sommes tous les héritiers. Vous, le philosophe, vous devez vous souvenir que la méthode de ces grands philosophes était la maïeutique.

La maïeutique, qu'est-ce, sinon prendre chaque élève, chaque citoyen pour l'élever ? Vous semblez oublier, quand vous parlez de « tous les élèves », que le génie de la langue française réside notamment dans ce singulier qui a une signification de pluriel : « chaque élève ». Ce singulier, que l'on retrouve aussi dans le code civil, est beaucoup...

Monsieur le ministre, vous avez pris un engagement politique, celui de créer 60 000 postes dans l'éducation nationale. Nous savons pertinemment que, sur le long terme, c'est-à-dire au cours des vingt dernières années, le nombre d'enfants a baissé, tandis que le nombre de professeurs augmentait fortement. Il s'agit là d'une évidence que personne...

Bien sûr, on peut ne se référer qu'aux dernières années, mais il n'en demeure pas moins que le stock des enseignants était bien supérieur à ce que vous annonciez. En affichant des chiffres aussi détaillés dans les alinéas 31 à 54 de l'annexe, vous prenez des engagements qui risquent fort d'être mis à mal par les lois de finances successives. Il...

Nous ne sommes pas aussi affreux que vous semblez parfois le penser, et l'école nous tient à coeur autant qu'à vous.

Dans ma commune, j'ai pu constater depuis des années qu'à chaque fois qu'il y avait moins d'élèves, on supprimait un poste, et qu'à chaque fois qu'il y en avait plus, on créait un poste. Il n'y a jamais eu de difficultés de ce point de vue en tout cas, la situation n'est certainement pas celle, tenant à la fois Charybde et Scylla, que vous no...

Monsieur le ministre, je suis étonné que quelqu'un comme vous, qui connaît bien notre langue, ose mettre des parenthèses dans votre texte. Ce n'est pas bon les parenthèses ! Aux correcteurs de copies, on demande de biffer les parenthèses, artifices un peu grossiers et signes que la pensée n'est pas assez précise. Les moyens sont une chose mais...