Les amendements de Jean-François Copé pour ce dossier
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Un devoir qui s'impose à vous comme à nous : faire de ce débat un moment démocratique, un moment de vérité, l'une de ces circonstances rares où il est donné à l'exécutif, si puissant dans nos institutions, d'écouter l'opposition en se demandant si, par hasard, il n'y a pas aussi à apprendre d'elle.
Je suis persuadé, monsieur le Premier ministre, que vous ne considérerez pas le débat sur cette motion de censure avec légèreté ou condescendance. Vous savez que c'est un rendez-vous important pour éclairer le peuple français sur la situation et l'avenir de notre nation. Car c'est bien de cela qu'il est question. Et, croyez-moi, je ne monte pas...
J'y viens habité d'une forme de tristesse ou, plus exactement, de gravité, née d'un spectacle insupportable : l'affaiblissement, le recul et, je le redoute, la menace d'une défaite de notre pays. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Je ne viens pas ici vous dire avec je ne sais quelle fierté partisane que nous avions raison et que n...
Non, l'heure est beaucoup trop grave et rend nécessaire le rassemblement de toutes les forces de la nation. Avec une vraie, profonde, ferveur patriotique, je viens, au nom de l'ensemble de l'opposition UMP, vous adjurer de changer de chemin pendant qu'il en est encore temps. Je vais, dans un instant, critiquer sans concession votre politique. ...
Nous y reviendrons dans les prochains jours. Pour l'heure, je veux dénoncer votre politique économique et sociale dans l'espoir que vous y réfléchissiez et même que vous l'infléchissiez. Notre nation connaît des heures extrêmement difficiles, notre peuple, une inquiétude considérable et croissante. Certes, il a su montrer dans son histoire tan...
Les Français voient que vous vous trompez de diagnostic, que vous nous administrez une mauvaise médecine et que vous aggravez le mal que vous prétendez guérir. Ils regrettent aussi que vous ne doutiez pas davantage, que vous n'écoutiez pas davantage ceux qui ne pensent pas comme vous. Les questions au Gouvernement qui viennent de s'achever en o...
Alors, bien sûr, vous allez nous expliquer que tout est de la faute de Nicolas Sarkozy je vous entends déjà , que vous n'y êtes pour rien du tout et que vous avez besoin de temps. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Bref, le coup de l'héritage. Il est tellement plus facile de régler des comptes que de rendre des comptes. Mais alors, ...
en incriminant le passé. Les Français ne seront pas dupes ! Car c'est sur vous que les Français, y compris ceux qui vous ont élus, s'interrogent. Ils s'interrogent sur la justesse de vos choix et donc sur votre capacité à décider du destin de notre pays en cette période de crise. Je veux le dire très clairement, contrairement à ce que vous fa...
Oui, l'économie planétaire a radicalement changé. D'immenses forces concurrentielles se sont levées dans le monde, des États souverains géants disposent d'une main-d'oeuvre nombreuse et d'une épargne abondante, des entreprises sont devenues extraordinairement puissantes. La révolution du numérique, l'internationalisation du transport, de la com...
Je viens ici vous demander d'abandonner l'immobilisme dans lequel vous êtes en train de plonger notre pays. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Il est une condition qui est un impératif : assumer de véritables réformes, loin des petits calculs électoralistes de court terme dont vous abreuvez l'ordre du jour de l'Assemblée nationale ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Rappelez-vous le général de Gaulle et Jacques Rueff, en 1958. Regardez, aujourd'hui, l'Allemagne, monsieur le Premier ministre : elle aussi, vieux pays du Vieux continent, avec, elle aussi, une protection sociale très développée et des habitudes revendicatives fortes, et qui a dû digérer le choc de la réunification.
Certes, l'Allemagne ne réussit pas tout, mais regardez comme elle a relevé le gant dans cette bataille mondiale. Ce qui est possible pour l'Allemagne est possible pour la France. J'ai même la conviction que l'on peut faire mieux que les Allemands ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Oui, nous sommes l'un des pays européens qui peu...
Manquent les bonnes décisions adossées à un grand dessein. Tout est là, monsieur le Premier ministre. Tout le sens de cette motion, c'est de lancer un message d'alerte au gouvernement que vous dirigez, mais aussi, et je veux le dire devant la représentation nationale, un message d'espoir aux Français, en leur montrant qu'il y a un autre chemin....
Deuxièmement, vous aviez promis d'atteindre un taux de croissance de 0,8 % ce qui n'était déjà pas très ambitieux. Troisièmement, vous aviez promis un déficit public à 3 %, dès cette année. Quatrièmement, vous aviez promis de réorienter l'Europe avec un budget de croissance. De ces quatre engagements fixés par François Hollande, en pleine ...
le chômage s'est lourdement aggravé, les faillites d'entreprises se sont multipliées. François Hollande, Président de la République : la croissance française s'est effondrée ; le déficit et la dette se sont creusés. François Hollande, Président de la République : la relance européenne s'est volatilisée. Ces échecs ne sont pas le fruit du ha...
Vous avez brisé l'élan réformateur lancé par la précédente majorité. Vous avez alourdi le coût du travail et les contraintes qui pèsent sur les entreprises. Vous avez insulté tous ceux qui prennent des risques et entreprennent. Vous avez repoussé toutes les réformes courageuses. Vous avez dépensé sans compter dès le premier mois du quinquen...
Et surtout, vous avez fait un choix fou, incroyable, irresponsable, le choix d'imposer à tous les Français un choc fiscal sans précédent. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Trente-deux milliards d'euros d'impôts en 2012 : un véritable coup de massue qui a assommé d'un coup tous les moteurs de l'économie française. En dix mois, mon...
Depuis votre arrivée au pouvoir, le taux des prélèvements obligatoires a augmenté de 1,4 point. Pire, monsieur Ayrault, vous avez menti aux Français : vous avez juré, la main sur le coeur, que neuf foyers sur dix seraient épargnés par les hausses d'impôts. C'était le 27 septembre 2012 sur France 2. Pourtant, chaque jour, vous en rajoutez des h...
De millions en milliards, vous avez étranglé les Français. Tous nous disent aujourd'hui qu'ils ne consomment plus, qu'ils n'investissent plus, qu'ils n'embauchent plus.