Les amendements de Jean-François Lamour pour ce dossier

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Il est assez savoureux d’entendre M. Borgel nous donner des leçons sur les élus parisiens, alors qu’il en était un lui-même – et l’est peut-être encore – tout en étant aujourd’hui député du Gard

Voilà qui est assez savoureux… Oui, excusez-moi, de la Haute-Garonne, mais c’est pareil. Il n’empêche que vous êtes un élu parisien et un député.

Oui, zéro en géographie, ma mère me le disait toujours, elle qui était professeur de géographie… Monsieur Pupponi, je partage totalement votre analyse sur la nécessité de protéger les plus défavorisés.

Je reconnais que notre approche peut vous surprendre, mais nous souhaitons installer la vidéoprotection dans les lieux communs des parcs sociaux. Tout comme nous, vous les entendez, ces habitants, qui nous disent en permanence : « Aidez-nous à faire en sorte que ces immeubles soient tranquilles. » La vidéoprotection est l’un des éléments – ce n...

On a effectivement déroulé une batterie d’amendements pour tenter d’y parvenir. Ces problèmes émanent souvent d’une seule famille, de quelques individus, qui viennent régulièrement. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) On a l’impression que vous n’y êtes jamais allés ! C’est dans cet esprit de protection des plus fragiles que nous prés...

Vous prétendez que la politique de M. Delanoë a été bonne pour le logement à Paris. Mais, les Parisiens, lorsqu’ils critiquent un aspect de son bilan, désignent évidemment, très majoritairement, l’accès au logement. Je vais vous donner des chiffres, monsieur Pupponi : en 2001, il y avait 90 000 demandeurs de logement à Paris, il y en a aujourd’...

Je tâcherai d’aller un peu plus vite, malgré les réticences et bien que la ministre se montre irrespectueuse à l’égard de l’opposition.

Nous aurions sans doute pu clore cette discussion sur un ton aussi calme que celui avec lequel nous l’avions engagée, mais vous en avez décidé autrement.

Arrêtez de parler à tout bout de champ, madame Lepetit ! On ne vous a pas beaucoup entendue ni beaucoup vue pendant le débat, c’est le moins qu’on puisse dire !

Pour ma part, j’y étais, vous ne pouvez pas dire le contraire ! Et si vous en doutez, madame la ministre, changez de lunettes ! Quand on me cherche, on me trouve !

Je vous remercie, monsieur le président. Nous proposons plusieurs amendements qui permettent de renforcer le dispositif de sécurité et qui se rapprochent graduellement de la clause résolutoire, que ma collègue Nathalie Kosciusko-Morizet présentera de façon détaillée avec l’amendement no 1334 rectifié. Ces éléments nous permettent d’aborder cer...

Ne dites pas le contraire ! Le phénomène ne fait que s’étendre ! Tout ce que nous souhaitons c’est que les personnes qui bénéficient d’une certaine tranquillité puissent continuer à jouir de ce calme. Si cela ne fonctionne pas dans d’autres départements, c’est peut-être parce qu’on a laissé faire ! Cela est peut-être imputable à la densificatio...

C’est un peu court comme réponse, madame la rapporteure, madame la ministre. Nous posons un problème crucial, celui de la concentration. Notre collègue Pupponi l’évoquait tout à l’heure, avec ses mots et sa connaissance du territoire : que faire face la concentration d’une population fragile sur un territoire donné, en l’occurrence sa commune ...

Vous avez retenu un seuil minimal de logements sociaux, aujourd’hui fixé à 25 %. Il nous paraît nécessaire d’instaurer aussi un plafond pour leur implantation, de 30 %, mais à une autre échelle que la commune car il n’existe finalement aucune limite s’agissant d’une ville aussi peuplée et étendue que Paris. Dans certains arrondissements, le tau...

Des exemples analogues, il y en a partout à Paris, mes collègues de la majorité municipale le savent bien.

Non, nous ne votons jamais contre, contrairement à ce que vous dites. Nous nous sommes seulement opposés à la création des nouveaux logements que j’évoquais parce que nous estimons tout simplement que c’est trop. La notion de mixité a totalement disparu et vous savez très bien à quoi cela aboutit : cela tire vers le bas un quartier, cela crée d...

Vous avez fixé un plancher, nous voulons fixer un plafond. La situation de ces quartiers, et pas seulement à Paris, s’en trouvera largement améliorée.

Dommage car nous vous soumettons une initiative qui permettrait, grâce à un nouveau fonds, de mobiliser des terrains dont il serait autrement difficile d’amorcer le réaménagement. Nous vous proposons d’ailleurs aussi un rapport sur ce fonds d’expérimentation : voyez comme nous sommes prudents.

Il est facile d’avoir les Batignolles, Madame Lepetit : ce territoire est aujourd’hui bien occupé mais il n’a pas été facile de le mobiliser.

Grâce à tout le monde : l’État, la Ville de Paris. Le foncier est aujourd’hui extrêmement rare. Nous essayons les uns et les autres de le mobiliser. Encore faut-il avoir les moyens de le faire et, surtout, de trouver des solutions innovantes pour le mobiliser et pour pouvoir construire. Le problème à Paris, c’est qu’aujourd’hui, très peu de l...