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Motion de censure


Les interventions de Jean-Louis Borloo


Les amendements de Jean-Louis Borloo pour ce dossier

15 interventions trouvées.

Monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les membres du Gouvernement, mes chers collègues, la motion de censure déposée par le principal groupe de l'opposition méritait un peu de considération et des réponses. Souhaitant faire de ce débat autre chose qu'un moment de rhétorique, l'autre groupe de l'opposition a pris la peine de vous é...

Ils essaient aussi d'écouter ce que dit l'opposition. Vous avez raté l'occasion de répondre aux Français. Je vais donc m'y employer. (Vifs applaudissements sur les bancs des groupes UDI et UMP.) Vous avez rappelé, reprenant Mendès France, que gouverner c'était choisir ; seulement, vous n'êtes pas obligé de choisir à chaque fois l'erreur. (Appl...

Ces deux secteurs sont le bâtiment et les services à la personne. Je m'explique. (Sourires sur les bancs du groupe SRC.) Ne riez pas : vous êtes en train de provoquer la plus grande crise du logement depuis l'époque de l'abbé Pierre ! (Vifs applaudissements sur les bancs des groupes UDI et UMP. Les députés du groupe UDI et plusieurs députés ...

en augmentant la TVA sur les économies d'énergies vous qui ne cessez d'évoquer la transition énergétique , et en augmentant la TVA sur les travaux d'amélioration de l'habitat social. Une TVA qui est passée de 7 à 10 %. (Protestations et « C'est vous ! » sur de nombreux bancs des groupes SRC, et écologiste.)

Mes chers collègues, comme cette augmentation a déjà eu lieu une première fois il y a dix-huit mois,

le coup de grâce que vous avez porté aura été d'augmenter de 100 % la TVA dans un secteur aussi sensible. Et je passe sur la fin, ou presque, des prêts à taux zéro pour l'accession populaire à la propriété. (Applaudissements sur les bancs du groupe UDI et sur de nombreux bancs du groupe UMP.) Je passe sur l'effondrement des éco-PTZ : nous en é...

Pas un enfant de sixième ne peut comprendre ce que vous êtes en train de faire. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Par idéologie ou par ignorance ce qui parfois revient au même , vous avez résumé ce secteur à une aide fiscale aux très riches avec d'ailleurs un certain mépris pour ce type de travaux que vous avez l'habitude d'appeler « petits boulots ». Quelle erreur et quel mépris pour ces professionnels formés, qui font un travail difficile, délicat, de...

de l'aide scolaire, de l'aide à mobilité, de la lutte contre la dépendance, de l'aide aux handicapés. Il n'est pas possible que vous sacrifiiez ces métiers vitaux pour nos compatriotes ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UDI et sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Quelle erreur et quel mépris que de ne pas savoir qu'il ne s'agit pas de...

et vous décidez de la supprimer, comme vous avez supprimé le forfait et une partie des allègements, sous prétexte, encore une fois, qu'ils ne concerneraient que les plus fortunés. Quelle erreur ! De grâce, revenez sur votre décision ! Monsieur le Premier ministre, les chiffres sont implacables : vous pouvez le constater dans votre région. Vou...

Monsieur le Premier ministre, tout ce que je vous ai écrit dans cette lettre, il n'y a pas un expert, pas un syndicat, pas une association, pas un parlementaire pas même, soit dit en passant, au sein de votre propre camp pas un élu, pas un chef d'entreprise, pas un citoyen qui ne le reconnaisse. Faites le tout de suite ! Si vous aviez l'om...

Je tiens à votre disposition, disais-je, les résultats d'un sondage réalisé par un grand institut, dont je ne citerai pas le nom. Ces résultats sont stupéfiants et montrent que les Français sont intelligents, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué. (Sourires sur les bancs des groupes UDI et UMP.) L'institut de sondage leur a demandé ce qu'ils...

et, écoutez-moi bien, 73 % pensent que l'engagement solennel du Président de la République de ne pas augmenter les prélèvements est de nature à recréer de la croissance et de l'emploi. Monsieur le Premier ministre, vous disiez que l'honneur de la République, c'est de prendre les bonnes décisions pour les Français. Moi, je crois que l'honneur ...

Je sais qu'il est difficile d'admettre que l'on s'est trompé. C'est très difficile, monsieur le Premier ministre, mais c'est aussi la grandeur de la fonction, c'est ce qui fait les hommes d'État.

Je vous ai dit que nous voulions apporter une opposition résolue, mais constructive. Je vous ai dit que nous serions la vigie lucide, indépendante et exigeante de cette législature. Avant toute chose et indépendamment des circonstances politiques, notre rôle est de servir notre pays. Nous avions cru qu'en votre qualité de chef du Gouvernement,...