Les amendements de Jean-Marc Germain pour ce dossier

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Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, chers collègues, c'est indéniablement l'un des votes les plus importants du quinquennat auquel nous allons procéder dans quelques heures, au terme de nos débats.

Notre pays s'apprête à engager un effort sans précédent et sans équivalent en faveur de ses entreprises. Le Gouvernement est engagé depuis mai dernier dans un combat sans merci contre le chômage. Ce combat, ce sont les emplois d'avenir et les contrats de génération, avec, dès 2013, 250 000 contrats supplémentaires pour l'embauche de jeunes et ...

N'en déplaise à M. Carrez, la baisse des taux d'emprunt d'État acquise depuis juin n'est pas tombée du ciel : c'est la validation de la stratégie voulue par le Président de la République, qui consiste à être aussi exigeant en matière de sérieux budgétaire que volontaire en matière de soutien à la croissance.

Quant à l'agence Moody's à laquelle s'est référée M. Chrétien comme tant d'autres de ses collègues de l'UMP, permettez-moi ce trait d'humour à cette heure avancée : à quoi bon vous écharper pour savoir si c'est M. Copé ou M.Fillon qui doit diriger l'UMP si, à la fin, c'est M. Moody's qui vous dicte vos choix ?

Il faut d'ailleurs mesurer l'importance de cette détente monétaire : elle représente une économie de 20 milliards d'euros pour la charge de la dette en régime de croisière. Excusez du peu : 20 milliards d'euros représentent précisément le montant du crédit d'impôts dont nous discutons aujourd'hui, qui est au coeur de ce collectif budgétaire. C...

Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur général, chers collègues, je souhaite en revenir à l'essentiel : le texte que nous examinons ce soir répare une faute et une injustice. La faute a été commise contre les chômeurs. La faute, c'est d'avoir décidé de subventionner les heures supplémentaires.

J'ai cherché : cela n'existe nulle part ailleurs au monde. Aucun autre gouvernement, même de droite, n'avait osé, avant celui de M. Fillon, inventer une pareille absurdité j'allais parler d'ânerie.

Le chômage frappe un actif sur dix, et vous, vous avez dit aux entreprises : « Si vos carnets de commandes se remplissent, n'embauchez pas et l'État vous donnera des subventions ! » Résultat : les études le montrent, 100 000 salariés sont allés au tapis à cause de votre loi. Aujourd'hui, nous sommes tous bouleversés par l'ampleur drame de PSA à...

La réponse est non. Comme le ministre de l'économie et des finances l'a démontré, les salaires n'ont pas augmenté pendant cinq ans ; ils ont même baissé en 2011.

Le nombre d'heures travaillées a-t-il augmenté en France ? La réponse est non : la France travaille moins en 2012 qu'en 2007 et même qu'en 2002, alors qu'entre 1997 et 2002 le nombre d'heures travaillées a augmenté de deux milliards. Vous le savez fort bien, monsieur Bertrand, vous qui avez été ministre du travail.

Pendant que vous subventionniez le chômage, l'Allemagne subventionnait l'emploi. Résultat, nous avons à nouveau un chômage à deux chiffres, alors qu'il a baissé en Allemagne.

Monsieur le ministre, parce que l'emploi est la priorité des priorités, je me réjouis que le premier texte proposé par votre gouvernement à la représentation nationale permette de réparer cette faute. Il répare aussi une injustice car des cadeaux ont été distribués aux plus privilégiés. Le quinquennat précédent se résume finalement à un chèque...

Bercy, sous votre conduite, ce n'était plus le Trésor public dont la mission est de financer les grandes politiques de la nation, mais un Trésor privatisé au service des grandes fortunes. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.)

La facture était inévitable, elle est venue en toute fin de quinquennat avec la hausse de la TVA que nous voulons supprimer aujourd'hui. Vous utilisez toutes les subtilités de la langue française pour en parler : TVA sociale, TVA compétitivité, TVA anti-délocalisation On s'y perd ! Mais derrière les mots, il n'y a qu'une seule réalité : vous v...

parce que c'est un impôt injuste qui pèse plus durement sur les plus modestes ; parce qu'en plombant le pouvoir d'achat, elle casserait définitivement une croissance déjà mal en point. Nul besoin d'être Madame Soleil pour s'en convaincre puisqu'une telle politique a déjà été mise en oeuvre dans notre pays par M. Alain Juppé, en 1995. On en co...

Depuis quelques jours chers collègues de l'opposition, vous n'avez qu'un seul mot à la bouche : détricoter. Mais nous n'avons rien à détricoter, parce que rien n'a été tricoté ces dernières années. Cela se saurait si vous aviez paré la France de la moindre protection pour la mettre à l'abri des mauvais vents de la mondialisation ! Nous n'avons...

Mais nous avons beaucoup à réparer, parce que beaucoup a été abîmé. Oui, monsieur le ministre, ce projet de loi de finances rectificative répare cette faute et ces injustices, et c'est pour cela que vous pourrez compter sur notre soutien pour le voter. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)