Les amendements de Jean-Marie Le Guen pour ce dossier

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Vous avez tout à fait le droit d’être contre, monsieur Goasguen ! Mais je vous appelle à la cohérence. Il est assez peu crédible que les parlementaires de Paris viennent aujourd’hui argumenter sur le fond contre la proposition qui a été défendue hier par leur soi-disant chef de file.

Cela montre vos incohérences. Cela montre aussi que Mme Kosciusko-Morizet est finalement bien inspirée de rejoindre les positions défendues par le groupe socialiste et par le Gouvernement !

Parmi toutes les avancées que comporte votre texte, mesdames les ministres, je pense que la création de la métropole du Grand Paris est un acte politique fort et puissant

qui crée, aujourd'hui, débat. Je veux simplement dire ici à tous nos collègues que nous sommes fiers de défendre ce texte

et que nous avons conscience qu'il s'agit vraisemblablement, en tout cas pour l'histoire de la région capitale, d'un moment historique. Vous savez tous, ici sur ces bancs, quelles que soient les positions que vous défendez aujourd'hui, que l'agglomération parisienne est la seule métropole mondiale qui ne bénéficie pas d'une gouvernance unifié...

Quelles que soient nos responsabilités de parlementaires ou d'élus locaux et quel que soit notre niveau d'élu local, nous savons tous aujourd'hui, par exemple, que la question du logement est dramatique et qu'il est urgent de la résoudre, alors même que nous connaissons une pénurie artificielle créée par l'impossibilité d'affirmer une volonté p...

Nous en avons un peu assez de ces gouvernances bavardes et impuissantes qui ont fait que, lors de conclaves de notables, nous n'avons pas pu avancer ces dernières années.

Nous sommes effectivement un certain nombre de parlementaires qui, connaissant votre appui et votre écoute, madame la ministre, ont manifesté leur déception

face à la manière dont les conservatismes de tous bords ont sabordé au Sénat vos premières propositions qui étaient des propositions de compromis.

Ceux qui, aujourd'hui, nous reprochent notre audace sont ceux qui ont refusé, pendant des années, de parvenir à un consensus dans le cadre de Paris Métropole ! Ce sont ceux qui ont refusé ce compromis que vous aviez élaboré avec nous, madame la ministre !

Messieurs les conservateurs, vous vous êtes contentés de démontrer que vous ne vouliez rien changer dans ce débat !

Cela fait maintenant des années que Bertrand Delanoë et un certain nombre de parlementaires ici présents ont appelé les élus à travailler avec Paris Métropole ! Vous n'avez cessé, d'abord, de boycotter, puis d'« impuissanter » ce travail de consensus mené par Bertrand Delanoë !

Lorsque nous avons fait des propositions de compromis, vous les avez rejetées. Alors, oui, c'est une nuit du 4 août pour un certain nombre de privilèges, ce qui peut vous gêner ! En effet, l'histoire de l'agglomération parisienne est marquée d'un certain nombre de bastions qui ne font pas honneur à la démocratie !

On entend parler de la façon dont les situations sont démocratiquement gérées dans des départements dont le nombre fait un peu peur.

Oui, monsieur Ollier, je pense notamment à votre département ! Si vous vous interrogiez sur ce point, je vous le confirme ! Et c'est acceptable ! Je considère, comme nombre de Français et de Parisiens, que le « 92 » n'est pas forcément l'endroit où la démocratie et la transparence s'exercent le plus clairement !

Nous voulons effectivement que l'agglomération parisienne progresse, qu'elle ait un avenir, qu'elle se construise et se développe et qu'il y ait une solidarité !

Les députés socialistes le pensent, mais aussi la Chambre de commerce de Paris! Vous êtes les derniers conservateurs de cette région et votre présence aujourd'hui le démontre bien !

Alors, oui, mes chers collègues, ce projet est ouvert à votre approche. Il n'est pas un projet mené par le Parti socialiste !

Dans le « 92 », l'expérience de la solidarité, du développement, du rayonnement et de la transparence démocratique est connue !

Mes chers collègues, ce projet a pour ambition d'affirmer que, désormais, le concept de Paris appartient à tous. C'est ce que nous proposons, aujourd'hui, dans ce texte. Cette banlieue, puisque vous avez très souvent employé ce terme pour la stigmatiser, est aujourd'hui dépassée par un mouvement de solidarité et de développement porté par la mé...