Les amendements de Jean-Marie Sermier pour ce dossier
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Monsieur le Premier ministre, notre ruralité va mal. La ruralité française souffre. La crise agricole frappe les exploitants qui peinent à vivre du fruit de leur travail. La révision de la liste des communes défavorisées dans des départements ruraux comme le Jura suscite beaucoup d’inquiétude. Les jeunes familles préfèrent s’installer en ville ...
Pour équilibrer les budgets communaux, les maires sont obligés de revoir les investissements qu’ils avaient envisagés au début de leur mandat, réduisant ainsi les commandes aux artisans locaux. Monsieur le Premier ministre, allez-vous entendre le désarroi des élus et des habitants de nos campagnes ? Allez-vous instaurer un moratoire sur la bai...
Monsieur le Premier ministre, la ruralité souffre. Votre loi sur la nouvelle organisation de la République inquiète les habitants des villages de France. Le transfert de nombreuses compétences vers l’intercommunalité vide de sens l’action des communes et désespère les 300 000 conseillers municipaux, autant de fantassins de la République.
Le seuil minimum de 20 000 habitants pour les communautés de communes obligera les territoires ruraux à devenir gigantesques. Dans le département du Jura, certains EPCI compteront plus de cent communes ! Certes, des dérogations existent… mais jusqu’à quand ? Ce seuil fatidique est bien inscrit dans votre texte de loi. Qui se chargera demain de ...
C’est bien comme cela qu’il faut comprendre les attaques en règle de votre majorité contre les agriculteurs et les chasseurs.
Le travail des premiers sera encore plus réglementé, encore plus normé et surveillé alors que ce sont eux qui dessinent et conservent le paysage. Si des milliers d’éleveurs n’étaient pas des passionnés de leurs troupeaux, qui exploiterait les prairies où la biodiversité explose ? Heureusement, nos paysans entretiennent les haies et les fossés,...
Votre désaveu du monde rural est tel que celui-ci ne sera représenté que par quatre personnes dans l’Agence française pour la biodiversité. Quand allez-vous vous soucier des femmes et des hommes de nos campagnes, monsieur le Premier ministre ?