Les amendements de Julien Aubert pour ce dossier
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Ce n'est pas seulement une question de mots ; c'est une question de philosophie. Si certaines zones sont prioritaires, cela signifie que les autres zones ne le sont pas. Cette logique binaire consiste donc, pardonnez-moi l'expression, à « mettre le paquet » à certains endroits. Au contraire, procéder à une répartition proportionnée des moyens ...
Pour bien connaître les territoires ruraux et de montagne du Vaucluse, je peux vous dire que les petits villages ont des écoles en déshérence
Ces zones ne sont pourtant pas forcément ce qu'on appelle pudiquement « les quartiers ». Elles méritent néanmoins qu'on établisse un diagnostic qui leur soit propre, et si elles n'ont pas les mêmes difficultés, elles ont tout autant besoin de moyens, lesquels doivent être proportionnés à une situation totalement différente de ce qui peut se pas...
C'est intéressant de voir comment, selon qu'on siège d'un côté ou de l'autre de l'hémicycle, on est vice ou vertu. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Cet amendement est moins choquant que l'amendement n° 1040. Je suis cependant assez étonné par la dérive législative. (Exclamations sur les mêmes bancs.) Le législateur en arrive à propo...
mais nous ne sommes pas là pour constater ou recopier des bouts de rapports de la Cour des comptes et les insérer dans la loi. Cela ne sert à rien.
C'est la dérive législative qui se trouve derrière (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) C'est incroyable !
Je m'arrête, monsieur le président. Cela ne sert à rien, mes propos sont couverts ; on ne peut pas dialoguer dans de telles conditions !
La majorité a tendance à penser que c'est en se berçant de mots que l'on agit sur le réel.
Un candidat à la présidentielle voulait supprimer le racisme en effaçant le mot « race » de la Constitution. Se rendant compte qu'il existait quelques principes juridiques, il a battu en retraite rapidement et n'en parle plus aujourd'hui. Dans un autre texte, on a évoqué le « mariage pour tous », ce qui permettait en réalité de modifier la défi...
Notre opposition est radicale et philosophique : le Parlement ne fait pas la politique, il fait la loi, et je suis choqué que M. le ministre fasse une différence entre les recteurs de droite et les recteurs de gauche ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Pour moi, la fonction publique n'a ...
La loi ne peut pas être déclarative. Vous avez inventé un nouveau concept aujourd'hui, celui de la loi déclarative, de la loi informative. Je suis au regret de vous le dire, cette loi ne sert à rien, et ce n'est pas en niant la verticalité de l'État, en refusant de prendre des décisions et de les assumer, en essayant de gagner du temps par la m...
Dans un rapport rendu public dans les années 1990, cette noble institution qu'est le Conseil d'État relevait : « Quand le droit bavarde, le citoyen ne lui prête plus qu'une oreille distraite. » Cet amendement vise donc à supprimer les alinéas 22 et 23 du rapport annexé, qui n'apportent pas grand-chose à la compréhension du texte. L'alinéa 22 di...
J'entends bien l'argumentation de la commission. Toutefois, à lire l'alinéa 22 et à entendre Mme la ministre parler de « rendre hommage » à toutes les parties prenantes du processus, on constate qu'il en manque un : le secteur privé ou, en tout cas, les futurs employeurs. Votre conception de la réorientation pèche par cette absence, alors que ...
Soit. Toutefois, vous ne répondez pas sur le fond. De fait, peut-on véritablement opposer les deux orientations que vous donnez ? Favoriser une refondation par la pédagogie exclut-il une refondation par le système ? Si l'on peut critiquer le terme de refondation, il faut surtout considérer que les axes qui vous sont ici soumis ne sont pas excl...