Les amendements de Julien Aubert pour ce dossier
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Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous sommes réunis ici pour honorer Nicolas Sarkozy (Rires et exclamations sur les bancs du groupe SRC. Applaudissements sur les bancs du groupe UMP) qui a eu le courage, l'audace et l'habileté
de conclure le traité sur la stabilité, la coordination, et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire. C'était il y a plusieurs mois, et cette initiative, largement critiquée par ceux qui en sont aujourd'hui les premiers défenseurs, a permis de mettre un coup d'arrêt salvateur à un tsunami monétaire.
La dynamique de Nicolas Sarkozy était cependant plus large : elle incluait une réforme de la Constitution permettant d'inscrire une règle d'or,
librement votée par le Parlement national, pour mieux piloter les finances publiques. Elle prévoyait aussi de s'attaquer en profondeur à la réforme de la construction européenne. Le Président Sarkozy avait d'ailleurs commencé à l'esquisser, en parlant de l'espace Schengen ou d'un small business act européen.
En d'autres termes, le président Nicolas Sarkozy avait une vision pour l'Europe, qui ne se limitait pas à la simple énonciation d'objectifs chiffrés de déficits. L'erreur a été de considérer que ce traité suffisait à corriger, comme par magie, les dysfonctionnements cliniques de la construction monétaire européenne, alors que nous y avons simp...
La règle d'or voulue par Nicolas Sarkozy s'appliquera, mais sans que le Parlement français ne puisse revenir dessus, puisqu'il faudra renégocier ce fameux traité avec une vingtaine de pays.
La moralité de l'histoire, c'est que le traité signé dans l'urgence, sous la pression des événements, afin d'éviter que le bateau ne coule, est aujourd'hui présenté comme instrument pérenne. C'est exactement comme si, après avoir réparé le navire Europe avec quelques planches durant la tempête, on décidait de continuer à voguer vers le cap Horn...
et je vous répondrai : un marronnier. Depuis l'homérique bataille de Maastricht, les Horaces du oui et les Curiaces du non s'affrontent dans cet hémicycle
et jusqu'ici, les premiers ont toujours écrasé les seconds dans les votes parlementaires, toujours au nom du même leitmotiv : il n'y pas d'autre solution possible. Or la démocratie est, par définition, un système qui repose sur la formulation d'alternatives. C'est cette capacité de proposition d'alternatives qui justifie le choix, donc le vot...
pourquoi je dirai non à une société à irresponsabilité illimitée où l'on ferait porter à Bruxelles le poids de toutes les contraintes.
Il fut un temps où l'on imaginait des politiques de coopération, comme la politique agricole commune, et non des politiques coercitives, comme cette politique d'austérité commune.
Comme le disait Malraux, le 4 septembre 1958 : « Nul ne peut refaire la France sans les Français, et la République leur répète à tous ce que leur disait naguère la voix assourdie de la République exilée : je veux redevenir la France ! » (Rires et exclamations sur les bancs du groupe SRC.)