Les amendements de Karine Berger pour ce dossier

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Pour certains sur ces bancs, le cycle économique n’existerait plus. Je parle de vous, monsieur de Courson, qui êtes un peu notre M. Jourdain parlementaire, vous qui faites du cycle sans le savoir depuis plus de vingt ans : vous devriez être le plus obligé du monde que notre majorité vous l’ait appris. Le cycle économique est reconnu par le FMI...

…et, bien sûr, notre nouveau prix Nobel d’économie, Jean Tirole. Leur diagnostic est unanime : la France est dans une situation encore plus difficile qu’en 2010, car la situation européenne est plus dégradée qu’en 2010. Comment le sait-on ? Par exemple par l’écart de conjoncture : moins 1,8 en 2010, moins 2,8 en 2014, selon Eurostat. La situat...

qui est aujourd’hui à notre porte. Il est difficile de définir la déflation en quelques mots, tant le phénomène, une fois enclenché, apparaît comme global, se propageant par toutes les courroies de l’économie et vrillant tous ses leviers. Disons que cela s’apparente à la disparition de la valeur. En déflation, la valeur se contracte alors que,...

Seule l’Histoire dira si une baisse des prélèvements de 30 milliards d’euros sur les entreprises avant l’entrée en déflation était un choix pertinent. Mais, sur ce qui nous reste à faire, les dés ne sont pas encore jetés. Nous refusons de nous mettre en danger. Préservons l’investissement des collectivités locales et acceptez d’avancer le remb...

Je me demandais quel gouvernement a, pour la première fois, dépassé la limite de 60 % de dette par rapport au PIB – limite que nous avions tous votée avec le traité de Maastricht. Monsieur de Courson, monsieur Chartier, cela, c’était une vraie limite ! J’ai cherché cette information sur internet : à votre avis, en quelle année cette limite a-t...

Il est techniquement impossible, monsieur Muet, d’écrire que le déficit nominal de la France en 2015 représentera 3,1 % du PIB plutôt que 4,3 %. Mais nous examinons ici la loi budgétaire française, en particulier un article liminaire qui n’a rien à voir avec les traités européens.

Rien ne nous empêche donc d’ajouter des lignes au tableau figurant dans l’article, de façon à faire apparaître, par exemple, le déficit structurel hors prélèvement européen, ou le déficit nominal hors dépenses militaires.

De cette façon, nous pourrions indiquer les montants du déficit structurel et du déficit nominal, tout en ouvrant officiellement le débat sur les paramètres à prendre en compte dans leur calcul. C’est donc une solution de compromis que je propose.

Je voudrais vraiment que l’on prenne le temps, même s’il est une heure du matin, de bien préciser les éléments du débat. En effet, si l’intervention de notre collègue Le Fur est inexacte, elle montre qu’une clarification s’impose. Ainsi, s’il est bien question d’une suppression complète de l’impôt payé par les personnes dont les revenus sont c...

Je voulais remercier mes collègues de l’opposition de me faire réviser Molière parce qu’après M. Jourdain, nous avons Tartuffe, cher Jérôme Chartier.

Par rapport à ce tendanciel, je suis désolée de vous le dire, c’est 35 milliards d’euros de plus chaque année, plus exactement 34,1 milliards de plus en tendanciel chaque année.

Si vous le souhaitez, monsieur Chartier, faisons la lumière totale, mais dans ce cas, les chiffres sont terribles. Au moment où vous étiez au pouvoir, l’État augmentait la dépense de l’État de plus de 7 milliards par an. Nous, nous la faisons baisser de 2 milliards par an depuis trois ans.

C’est cela la réalité, le péché qui est sorti du silence. Nous n’avons pas besoin d’un amendement pour savoir que ces chiffres, malheureusement, font porter la responsabilité de la situation sur votre gestion passée.