Les amendements de Karine Berger pour ce dossier
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Monsieur le président, monsieur le ministre, chers collègues, nous entamons ce soir la discussion non seulement sur le projet de loi de finances pour 2013, mais également sur la programmation des finances publiques pour les années 2012-2017. Je me permettrai donc d'évoquer, au-delà de 2013, les quelques années à venir pour notre pays. Notre dé...
Premier élément : la stratégie de la demande. C'est la politique du pouvoir d'achat, portée non seulement par les actions économiques du Gouvernement depuis juin, mais également par le projet de loi de finances pour 2013. Cette politique du pouvoir d'achat est surtout guidée par l'exigence de justice sociale et par une logique d'efficacité éco...
Cela signifie tenir compte de la consommation des classes moyennes, préserver le pouvoir d'achat des classes populaires et, bien évidemment, organiser le pouvoir d'achat et la consommation du pays au service des débouchés économiques des PME, des commerces, des boulangers, des restaurateurs
et des coiffeurs de ce pays. Deuxième élément : la stratégie de l'offre, venant en renfort de la politique de la demande, je le précise pour M. Lamour. Le paquet compétitivité, annoncé pour le début de l'année prochaine, se résume en un concept, que mes collègues de l'opposition devraient écouter attentivement : être de nouveau les meilleurs.
Nous devons en effet redevenir les meilleurs dans l'industrie aéronautique, dans l'industrie chimique, dans les services aux entreprises, dans l'agriculture, dans les services, dans la culture, parce que tout est possible à l'esprit humain, à ceux qui veulent innover, qui ont l'audace d'entreprendre, de créer et d'inventer.
Ces frontières n'ont rien à voir avec la mise à mal du système de protection sociale français que vous réclamez. Quel manque d'imagination ! Vous vous contentez de réfléchir aux coûts sans jamais vous intéresser à la façon d'accroître la valeur de notre pays ; nous ferons exactement l'inverse ! Enfin, le troisième pan de notre stratégie économ...
qui est au coeur de nos débats ce soir, mais aussi par la régulation financière et par une reprise en main des comportements nocifs à l'économie française, dignes d'une économie de casino, qui, au cours des dernières années, ont cruellement nui au financement des entreprises. Ces trois stratégies sont donc complémentaires. Le vote récent du t...
keynésiens (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) eh oui, même M. Mariton, même M. Jacob et même M. Jégo... Nous avons en effet tous voté le principe d'un déficit structurel, reconnaissant ainsi l'existence d'un déficit conjoncturel et d'un écart entre la croissance économique liée à la demande et celle liée à l'offre. Dès lors que l'o...
Je conclus, monsieur le président. Nous constatons dans le projet de loi de finances un écart de croissance qui est finalement assez faible en 2011 ; ne trouvez-vous pas cet écart trop faible ? La croissance potentielle de notre pays n'est-elle que de 1,1 ou 1,2 % ? J'ai l'intuition qu'elle est en réalité plus forte et que nous devons relever ...
En conclusion, le projet de loi de finances et la programmation des finances publiques pour les années 2012 à 2017 visent un même but : relever la croissance potentielle à terme. C'est pourquoi, bien évidemment, nous soutiendrons ce projet de loi de finances. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)