Les amendements de Laure de La Raudière pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, ma question porte sur le retard pris par la France pour la couverture par le très haut débit de son territoire. Alors qu’en 2012, notre pays était en avance sur ses partenaires européens, il est aujourd’hui classé en vingt-sixième position, derrière l’Angleterre, l’Allemagne ou l’Espagne. Sur ce sujet aussi, mes ch...

D’un coté, on se glorifie du succès de la French tech au Consumer electronic show de Las Vegas, et de l’autre, on laisse crever nos territoires ruraux.

Aujourd’hui, seulement 30 % des habitations situées dans les zones rurales ont accès au très haut débit, contre plus de 65 % en ville. Mais croyez-vous vraiment qu’un collégien ou un lycéen habitant à la campagne n’a pas les mêmes besoins d’accès à la formidable base de connaissances qu’est internet qu’un collégien ou un lycéen des villes ? Cro...

Croyez-vous que les agriculteurs puissent se passer du numérique et de la révolution des objets connectés pour rendre leur exploitation plus compétitive ? Croyez-vous que nous puissions nous passer du développement de la télémédecine dans nos territoires ruraux, alors que vous les avez laissés devenir des déserts médicaux ? Alors, que faites-vo...

Les habitants des zones rurales n’en peuvent plus d’être les oubliés de la politique numérique de ce gouvernement. Heureusement, certaines collectivités locales prennent le relais, mais vous les avez étranglées financièrement avec la baisse des dotations. L’argent prévu dans le cadre du Plan France très haut débit va manquer en 2017 pour financ...

Monsieur le président, mes chers collègues, je souhaite à mon tour saluer la mémoire de notre collègue Sophie Dessus. C’était une femme de conviction, engagée, toujours positive, très gaie, appréciée sur tous ces bancs. C’était une belle figure de femme députée. Au nom du groupe Les Républicains, je présente nos sincères condoléances à sa fam...

Chaque jour ils font connaître leur écoeurement. Ils vous reprochent, non pas de ne rien faire, mais de tout faire pour que rien ne change. Vous agissez comme un premier secrétaire adjoint du parti socialiste. Votre dérobade sur le projet de loi El Khomri montre combien vous courbez l’échine devant Mme Aubry et devant des syndicats qui, trop s...

Pendant ce temps, les entreprises et les Français restent sidérés de l’énergie que vous mettez à leur mentir. Vous ne cessez d’évoquer les 40 milliards d’euros de baisses de charges et d’effort fiscaux au bénéfice des entreprises, mais jamais vous n’osez dire que les prélèvements pesant sur ces mêmes entreprises n’ont toujours pas retrouvé leu...

Voilà le résultat de la folie fiscale des six premiers mois de la mandature ! Où sont vos réformes pour les entreprises ? Rien sur la transformation profonde de notre économie ! Rien sur la digitalisation des entreprises ! Rien sur l’export, rien sur l’orientation de la commande publique vers les petites et moyennes entreprises, rien sur la st...

Cela ne peut plus durer. Monsieur le Premier ministre, quand allez-vous enfin trouver le courage, qui visiblement vous manque, de demander à votre ministre de l’économie de faire les réformes qui s’imposent au lieu de passer ses journées à les exposer dans les médias ?

Ma question s’adresse à M. le Premier ministre. En 2015, nous avons été champions en Europe dans au moins un domaine : la hausse du chômage. En un an, on comptait en France 100 000 chômeurs supplémentaires, au contraire de nos voisins : 100 000 chômeurs en moins en Allemagne, 200 000 en moins au Royaume-Uni, 300 000 en moins en Espagne et plus ...

Vous maîtrisez l’art des grandes annonces et celui de caresser dans le sens du poil les grands patrons et les créateurs de start-up, monsieur le Premier ministre, mais vous ne prenez que des demi-mesures, toujours en urgence, quand le mal économique est déjà fait. Comme en beaucoup de matières, votre politique relève d’un cynisme absolu, loin d...

Monsieur le Premier ministre, les résultats du premier tour des élections départementales sont catastrophiques. Ils sont catastrophiques pour vous, bien entendu, puisqu’ils traduisent l’échec du Gouvernement, mais aussi, plus largement, pour notre pays et notre démocratie. Moins d’un électeur sur deux s’est déplacé, et les résultats des votes d...

Ces résultats m’ont aussi mise en colère ! Les Français remettent en cause la capacité du politique à agir. Ils n’en peuvent plus des discours et des postures. Ils veulent des actes, de la cohérence, des résultats ! En matière d’annonces non suivies d’effet, le Gouvernement excelle. Prenons l’exemple du choc de simplification, voulu et promu p...

Ils ne les comprennent plus, et ne supportent plus les discours contradictoires sur cet enjeu. Demandez aux agriculteurs qui subissent, presque chaque année, de nouvelles normes environnementales ! Demandez aux artisans, qui ne voient pas comment ils pourront appliquer le dispositif kafkaïen du compte pénibilité ! Demandez aux chefs d’entrepris...

Monsieur le Premier ministre, ce matin, à la radio, votre ministre de l’économie a traité les salariées de l’entreprise Gad d’illettrées.

Hier, c’est vous qui avez méprisé le Parlement. Votre discours de politique générale a sonné creux : des belles phrases, quelques envolées, des y’a qu’à-faut qu’on, mais aucune mesure concrète en faveur de l’emploi, de l’économie, des Français. Des incantations, comme si vous attendiez, monsieur le Premier ministre, un miracle. Vous nous dites...

Vous nous dites que vous allez redonner confiance aux acteurs du bâtiment et de l’immobilier. Quel culot encore ! C’est vous qui les avez assommés, avec les dispositions de la loi ALUR.

Bref, vous êtes resté flou dans votre discours de politique générale devant le Parlement, mais ce matin, vous vous êtes montré précis à la radio en annonçant la suppression de la première tranche d’impôt sur le revenu. Pourquoi un tel mépris de la représentation nationale et des Français, monsieur le Premier ministre ? Les salariés de Gad comm...

Depuis hier, votre majorité est toute relative au sein de cette assemblée. Elle vacille et l’on se demande comment, dans ces conditions, vous allez pouvoir faire adopter votre budget. Tel le Père Noël, tout ce que vous annoncez, ce sont des baisses d’impôt ou des dépenses supplémentaires. Mais, monsieur le Premier ministre, il faudra aussi rédu...