Les amendements de Marc Laffineur pour ce dossier

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Mes chers collègues, tâchez d'écouter ce que dit l'opposition. Les amalgames gâchent toute la discussion, la violence des uns et des autres aussi. Vous avez d'emblée essayé de montrer que ceux qui sont dans la rue sont des gens qui sont contre vous et la politique que vous menez. Nier le nombre de personnes qui sont dans la rue, c'est une viol...

et tous ceux qui viennent manifester la ressentent comme telle. Donner au ministre de l'intérieur et au préfet de police l'ordre d'attaquer des enfants et des familles avec des grenades lacrymogènes, c'est une violence et les gens la ressentent comme telle ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Infliger des contraventions pour trouble à l'ordre public à des gens au motif qu'ils portent des tee-shirts représentant un homme et une femme tenant deux enfants par la main, c'est une violence et les gens la ressentent comme telle ! Ces gens qui manifestent sont de braves gens qui ont tout simplement certaines valeurs. Il est tout à fait nor...

dans une salle de quinze mètres carrés parce que tels ont été, selon les policiers, les ordres reçus, c'est aussi une violence ! Voilà ce que vous faites ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

cette violence qui résulte de votre gêne d'avoir le peuple contre vous et de voir les Français découvrir petit à petit votre véritable visage et la politique que vous vous voulez mettre en place. Décider qu'une pétition rassemblant 750 000 pétitionnaires ne compte pas, c'est une violence ! C'est à cause de cette violence perpétuelle depuis d...

En fait, tout cela révèle la mise en place d'une stratégie. Comme vous êtes incapables de régler les problèmes économiques, de résoudre la question du chômage ou de prendre la décision de faire des économies et d'avoir un budget qui se tienne, vous occupez d'autres terrains en provoquant sans arrêt les Français. Vous prenez là une grosse respon...

Je voudrais, madame la garde des sceaux, vous faire quelques remarques. Nous avons bien senti quelle était votre stratégie : avec votre cabinet, tous les jours, vous essayez de sortir quelque chose d'original pour votre com'. Hier c'était Le Temps des Cerises, aujourd'hui c'est le western spaghetti !

Cela, on peut le faire une voire deux fois puisque, évidemment, les médias vont vous reprendre. Mais l'utilisation répétée du procédé montre le mépris que vous pouvez avoir pour des textes très importants et votre mépris pour les Français touchés au coeur par ces gestes.

Cet article marque aussi votre mépris pour les élus locaux. À quel titre va-t-on mettre les maires de toutes les communes de France sous tutelle du procureur de la République ? Peut-être qu'à travers cet article, son rédacteur marque une forme de défiance vis-à-vis du Président de la République puisque celui-ci, lors du congrès des maires, a tr...

Nous aurions pu trouver un consensus en instaurant une union civile permettant aux couples de même sexe d'avoir les mêmes droits juridiques que les autres couples en cas de séparation ou de décès. Ce que nous voulons, nous, c'est protéger les enfants qui ne peuvent pas se défendre, protéger ce dont nous avons le plus besoin. Voilà ce que nous v...

Madame la garde des sceaux, nous sommes en train vous démontrer la violence que vous exprimez ainsi que le Gouvernement et beaucoup de ses ministres à l'égard de toutes les personnes qui manifestent avec beaucoup de sincérité chaque jour.

Avec votre cabinet, vous essayez tous les jours de trouver une phrase qui sera reprise par les médias : hier le temps des cerises, aujourd'hui le western spaghetti. C'est aussi une forme de violence.

Voilà une autre forme de violence, monsieur le président ! Comment voulez-vous que les gens ne se sentent pas méprisés par ces personnes de la majorité ? Vous avez le peuple contre vous maintenant, parce que vous méprisez en permanence tous les Français ! Voilà la vérité, et vous le sentez bien.

Et lors des réponses aux questions au Gouvernement tous les mardis et les mercredis, vous vous levez comme un seul homme

Non, monsieur le président ! Je ne peux pas me faire insulter ainsi par les gens de la majorité ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Ce mépris, tous les Français le ressentent. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Vous dites que le mot « surveillance » a été retiré au Sénat, et que vous vous en êtes remise à la sagesse du Sénat. Mais cela montre bien que votre intention, c'était la surveillance des élus locaux ! C'est l'esprit de cet article 1er bis A. C'est la raison pour laquelle nous nous y opposons. Je vous demande simplement de respecter les millio...