Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier
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Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, comme beaucoup dans cet hémicycle, je suis allé ces derniers jours à la rencontre de nos agriculteurs, en particulier sur les barrages qu’ils organisaient. J’y ai vu un grand nombre de paysans, de visages jeunes, de visages graves.
Nous devons comprendre l’intensité de cette crise. Elle est générale, elle touche toutes les filières, en particulier celles de l’élevage, lait, bovins, porcs. Elle est d’une intensité considérable, et les perspectives de sortie ne sont pas immédiates. Un seul exemple : un éleveur perd 30 euros par cochon vendu, ce qui signifie, pour un éleveur...
L’enjeu n’est-il pas la survie d’une filière d’élevage en France, en particulier dans le grand Ouest ?
Cette crise est européenne, vous avez raison, monsieur le ministre, mais, avec une crise d’une telle nature, des bassins de production ne vont-ils pas à terme disparaître ? Le bassin de production qui est menacé aujourd’hui, c’est le bassin français, en particulier celui du grand Ouest. Cette crise, je ne dis pas que vous n’essayez pas d’y rép...
Vous nous annoncez 700 millions d’euros sur trois ans. Petite comparaison, qui vaut ce qu’elle vaut mais qui est tout de même significative : il y a quelques jours, quelques heures, à l’occasion de la visite d’un chef d’État, nous venons d’abandonner la dette cubaine, qui était d’un montant de 4,3 milliards. Personne n’en parle, et vous insiste...
Nous devons également, et cela dépend de nous, prendre des mesures qui nous concernent directement, et je voudrais insister sur la nécessaire baisse des charges. Sachons dénoncer les pratiques d’un certain nombre de nos concurrents allemands. Sachons dénoncer les méthodes qu’utilisent les Allemands pour recycler la TVA à l’avantage de leurs ag...
Il faut aussi réduire les contraintes. Je ne nie pas les efforts que vous avez pu faire, monsieur le ministre, mais, là encore, ils ne sont pas à la hauteur. À l’évidence, investir va plus vite en Allemagne et en Espagne, et la procédure coûte moins cher. Chez nous, c’est plus cher, c’est plus long. Sachons aussi encourager l’investissement. E...
Je sais qu’il faut bousculer des règles européennes, mais vous pourrez dire à Bruxelles, monsieur le ministre, que vous avez derrière vous la représentation nationale, qui vous approuve dans ce souci qui est le vôtre, nous voulons bien l’admettre.
Sachons le dire, mes chers collègues. Sur l’étiquetage, il est indispensable que nous agissions. C’est le seul débat que nous aurons. Nous ne débattrons plus de l’agriculture dans cet hémicycle avant l’examen du projet de loi de finances. Une occasion nous est donnée, par un texte sénatorial, par une niche républicaine peut-être, mais oublions...
Oui, mais il y a ceux qui en tirent les conséquences et ceux qui ne le font pas !
Dans ce texte, nous évoquons à de nombreuses reprises la concurrence entre le décret et la loi concernant l’étiquetage. Notre proposition est très concrète : l’étiquetage doit comprendre les différents éléments que sont la naissance, l’élevage, l’abattage et la transformation. Il se trouve que je me suis procuré le fameux projet de décret dont ...
J’ai entre les mains le brouillon de ce décret. Or il n’évoque absolument pas le critère de l’origine, c’est-à-dire né, élevé, abattu, transformé, et vous le savez très bien, monsieur le ministre !
Faites distribuer ce décret à l’ensemble de nos collègues ! Ils constateront que vous ne définissez pas l’origine des produits, ce qui pose problème.