Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier
20 interventions trouvées.
Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, hier soir et ce soir, lors de la pause, je me suis rendu, avec d'autres, à quelques encablures d'ici, aux Invalides, pour saluer une jeunesse que je trouve remarquable (« Ah ! » sur les bancs du g...
une jeunesse moderne, une jeunesse pacifique, mes chers collègues : pas un casque de moto, pas une écharpe, pas même une capuche pour se dissimuler le visage («Bravo ! » et applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP), une jeunesse spontanée, une jeunesse dont nous devons essayer d'être dignes !
C'est toute une génération qui se mobilise ! C'est toute une génération qui veut dire des choses !
Que lui répondez-vous ? Vous lui répondez par la force ! Vous déployez une force de police brute et disproportionnée, mes chers collègues, complètement disproportionnée !
Vous me faites penser à des godillots, bunkerisés protégés par des personnes bottées et casquées ! (« Bravo ! » et applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP.) Voilà la réalité ! Vous n'avez pas affaire à des voyous, mais à des jeunes qui, il y a peu de temps encore, étaient aux JMJ ! (Rires et exclamations sur les bancs du groupe SRC...
Je vais en venir à Gandhi, si vous le tolérez, monsieur le président ! Gandhi évoquant les forces d'occupation britanniques en Inde disait : ils nous ont ignorés, ils se sont moqués de nous, ils nous ont combattus et nous avons gagné. (« Bravo ! » et applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Ils nous ont ignorés : les chiffres que vo...
« On a vu quelqu'un qui connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un qui est d'extrême droite ! » Voilà à peu près la logique ! (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP.) C'est l'histoire du « gars qui a vu l'ours qui a vu l'ours » ! Voilà celle que l'on nous raconte aujourd'hui ! Nous avons à faire à une jeunesse rassemblée, spontanée ...
à bien des égards issue des mêmes milieux, mais les choses se sont totalement inversées, mes chers collègues ! En 1968, c'était la croissance, la société de consommation, et ceux qui se prétendaient hostiles à la société de consommation n'étaient que la quintessence de la société de consommation ! Le « jouir sans entrave », c'était cela ! (« B...
Non seulement nous sommes en décroissance, mais, pour la première fois, la consommation décline, mes chers collègues ! Regardez ce qui se passe ! Nous sommes au terme d'un cycle historique ! Voyez-le ! En 1968, c'est l'individualisme à outrance, l'individu isolé, solitaire et vous poursuivez ce mouvement. Les rassemblements de janvier et de m...
Être père ne signifie pas la même chose qu'être mère ! On est fils, on est fille, on est frère, on est soeur ! La relation avec autrui, c'est un monde de symbiose, un monde qui fuit le solitaire pour aborder le solidaire ! Tel est le message qui est transcrit et qui est passé, mes chers collègues ! (Applaudissements sur de nombreux bancs du gro...
Nous devons avoir ce débat à l'Assemblée nationale ! Nous sommes confrontés à une véritable violence d'État quand on nous bâillonne dans ce débat à la Chambre ! Christian Jacob l'a dit mieux que quiconque : regardez ce qui s'est passé ! On nous a refusé la création d'une commission spéciale ! Elle était constante sur des sujets de cette nature....
Je préparais la semaine suivante, donc cette semaine. Un débat essentiel était inscrit à l'ordre du jour : celui sur la sûreté nucléaire ! Ce débat était voulu par nos collègues du groupe écologiste. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Puis, il n'y a plus eu, pour les écologistes, de Fukushima, il n'y a plus eu d'enjeu, plus d...
Je comprends parfaitement son absence, car chacun a ses contraintes, mais il n'était pas représenté. Je veux en tirer la conclusion que le président de la commission des lois, dont chacun connaît, ici, l'autorité, était quelque peu surpris par la méthode utilisée !
Il n'était ni présent ni représenté. Il aura l'occasion de me répondre. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Que s'est-il passé en commission des lois ? Le Gouvernement et la majorité nous ont imposé un mauvais débat en deuxième lecture.
Le match avait commencé en première lecture par un débat normal sans temps programmé. Et, là, on nous impose cette procédure : première difficulté. Seconde difficulté, et Christian Jacob l'a parfaitement expliqué, on nous impose un temps programmé tronqué.
L'article 49, alinéa 10, de notre règlement permet à un président de groupe d'obtenir le temps maximal. Il n'est absolument pas indiqué que cette procédure est réservée à la première lecture, et cela vaut pour la première comme pour la deuxième lecture. Or on a refusé notre demande. Vous comprenez bien que l'on ne peut pas se plier au pouvoir d...
Nous saurons le dire, en particulier, devant le Conseil constitutionnel ! (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Puis, on nous impose des ordonnances ! Que n'avons-nous pas entendu sur les ordonnances, il y a de cela quinze ou vingt ans !
C'était la quintessence du drame ! Or, là on nous impose des ordonnances. Mais les règles ont changé. Nous avons révisé notre Constitution. Le 15 avril 2009, nous avons révisé la loi organique qui organise les ordonnances. Celles-ci doivent être déposées par le Gouvernement, après consultation du Conseil d'État, dans la première Chambre saisie ...
Je n'ai jamais été de gauche. J'ai été un peu trotskiste mais je n'ai jamais été marxiste. Vous êtes confrontés à une difficulté majeure, vous avez déserté les débats sociaux pour vous focaliser sur les débats sociétaux. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.) C'est un sujet majeur pour vous, mais qu'évoquent ces débats pour ceux...
le monde ouvrier, les gens modestes, la seconde génération de l'immigration, qui, elle aussi, est en train de nous rejoindre dans les grandes manifestations populaires ? Vous êtes prisonniers d'un petit nombre de gens, déterminés, c'est vrai. Cessez de l'être, revenez à vos fondamentaux. Voici ce que dit Jean-Pierre Chevènement : « Il faut ma...