Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier

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Mes chers collègues, notre pays connaît la crise que l’on sait depuis bientôt cinq semaines. Cette crise s’identifie à un impôt qui s’appelle l’écotaxe. Or, depuis cinq semaines, notre assemblée n’a pas eu l’occasion de débattre de cette question, si ce n’est peut-être à l’occasion des questions au Gouvernement. En tout cas, nous n’en avons ja...

…donc plus concernés par les problèmes de raccordement, et parce que la part de l’agroalimentaire, qui est une industrie très liée à la logistique, est essentielle dans cette région. Mais ce sujet concerne l’ensemble de notre pays. Nous avons commis une erreur de fond en considérant…

J’aurai l’occasion d’y revenir, madame la présidente. Il s’agit d’un débat majeur et il vaut mieux, pour la démocratie, que ce type de débat ait lieu à l’Assemblée, dans cet hémicycle, plutôt que dans la rue !

Si nous voulons avoir ce débat, il faut nous donner un peu de temps. C’est pourquoi j’y reviendrai.

Non, vous pouvez le vérifier en lisant le compte rendu de la séance du 6 novembre 2008, que j’ai ici !

Je ne répondrai pas, monsieur le ministre, aux quolibets que vous m’adressez. J’espère que vous valez mieux que cela.

Ce que vous appelez le « modèle breton », monsieur de Rugy, ce sont des gens qui ont travaillé pendant des années, des communes qui se sont développées, des maisons qui ont été construites et des familles qui ont pu élever leurs enfants au lieu de fuir vers d’autres régions comme naguère. C’est cela aussi, le modèle breton dont vous faites aujo...

Au moins M. de Rugy a-t-il le mérite de la cohérence, mais les huit députés socialistes du Finistère, où sont-ils ? Pas un seul n’est présent dans l’hémicycle, alors qu’ils sont les premiers concernés en termes d’emplois et que tous les députés UMP de Bretagne sont là : Isabelle Le Callennec, Gilles Lurton, Philippe Le Ray et moi-même.

Que les choses soient claires : j’attends des gens qu’ils soient cohérents, comme l’est M. de Rugy, alors que M. le ministre des transports pratique le ni-ni et que les députés socialistes ont fui. Telle est la réalité des faits !

À présent, sortons du ni-ni et de l’indécision pour aboutir à une chose simple. Vous savez bien, monsieur le ministre des transports, que vous ne rétablirez pas les portiques en Bretagne, l’écotaxe pas davantage. Arrêtons d’imiter le modèle allemand !

On peut donc y envisager une écotaxe, mais nous cumulons pour notre part tous les handicaps : un diesel cher, des autoroutes payantes et en plus l’écotaxe. Telle est la réalité ! Si l’emploi constitue la priorité, il faut en tirer des conséquences objectives ! Écoutez un peu Mme Royal !

Permettez-moi simplement de vous rappeler que j’ai énoncé ma position sur l’écotaxe le 6 novembre 2008, dans cette enceinte, en déposant l’amendement no 212 visant à supprimer l’article 60 du projet de loi de finances pour 2009, qui créait l’écotaxe. Nous étions peu nombreux à défendre ce point de vue, avec Pierre Méhaignerie et quelques autres...

J’entends aussi M. Lambert nous expliquer que cette charge pourra être répercutée, mais il faut qu’il soit conscient que l’écotaxe a un coût supérieur à la marge des entreprises. Ce n’est pas hors sujet, mes chers collègues, ce sont des milliers de gens qui sont dans l’incertitude, quant à leur emploi, quant au devenir de leur entreprise. Cela ...