Les amendements de Michel Liebgott pour ce dossier

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M. le ministre vient de répondre sur le fond, mais les arguments de nos collègues de l'opposition me surprennent. Ils nous donnent l'impression de faire de la littérature ou du juridisme alors que nous devrions faire ici de la politique.

Les uns et les autres nous disent qu'il faut laisser du temps au temps. « Ô temps ! suspends ton vol » : je comprends qu'ils veuillent attendre la prochaine majorité, mais ce n'est pas notre problème. Nous sommes dans l'action et le Gouvernement oeuvre à la refondation de l'école. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) M. Myard prétend qu...

 « Oh, attention, le Conseil constitutionnel va vous sanctionner ! » Mais non ! Nous sommes dans l'action politique. Le ministre l'a très bien expliqué : la continuité administrative s'impose à la République et n'est pas propre à une majorité ou une autre. Il n'est pas question de la remettre en cause, mais la majorité a changé et il est normal ...

Cela ne nous empêche pas d'évaluer un certain nombre de mesures qui ont pu être adoptées les années précédentes, y compris sous des gouvernements précédents.

Monsieur le ministre, en tant qu'élu du bassin sidérurgique de Florange et de Gandrange, j'ai envie de vous demander de continuer et de ne pas freiner. Je suis également maire de Fameck, une commune classée en ZUS et en ZSP. Continuez, et surtout ne faiblissez pas ! Nous avons besoin d'enseignants formés et de qualité. Il est vrai qu'en Lorrai...

Chez nous, la situation n'est pas si mauvaise que cela. En Lorraine, nous avons perdu 811 postes en 2011, mais nous n'en perdrons que 76 à la rentrée 2013. Par ailleurs, il faut relativiser : nous sommes dans une région de tradition industrielle, avec des lycées professionnels. Des adaptations sont nécessaires : nous les ferons.

Surtout, monsieur le ministre, ne faiblissez pas, y compris en ce qui concerne la réforme des rythmes scolaires.

Poursuivons la concertation ! Ceux qui se font entendre ici ont supprimé une demi-journée de classe de mai à septembre 2008. Mesdames et messieurs de l'opposition, voilà quelle était la concertation que vous avez mise en oeuvre : alors, ne nous donnez pas de leçons ! Nous allons poursuivre les réformes, y compris d'ailleurs, peut-être, concern...

Il faut aller de l'avant, afin que nous retrouvions la première place en Europe, dans ce domaine comme dans d'autres. Le précédent gouvernement nous a fait perdre beaucoup de places ces dernières années. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)