Politique de développement et solidarité internationale
(Article premier)

Très brièvement, conformément à l’esprit de ce texte et aux propos qui ont été tenus lors de la discussion générale, nous voulons favoriser « les modes de consommation et de production durables » et défendre donc ce que l’on appelle l’agriculture vivrière et paysanne, ce qui ne devrait pas soulever de problème particulier pour le Gouvernement.

Nous ne le retirerons pas parce que nous préférerions que cela figure dans le corps du texte.

Très brièvement, comme on souhaite d’ordinaire que la paix soit « durable », il nous paraît nécessaire de le préciser dans le corps de la loi.

Ce n’est pas parce que cet amendement est proposé par un député de l’opposition qu’il faut s’y opposer.

Il me semble que la mention du « respect » des droits de l’homme est beaucoup plus forte et prescriptive que celle de leur « promotion ».

Nombre de dictateurs se sont engagés à promouvoir les droits de l’homme sans pour autant les respecter. Même si cela figure dans les conventions internationales, il faut que ce soit aussi présent dans le corps de la loi.

Cet amendement s’inscrit dans la logique et poursuit les objectifs de ce projet de loi, dont l’un des trois piliers est le respect des droits fondamentaux. Chacun sait que nous sommes confrontés, dans certains des pays auxquels nous apportons notre aide au développement, à des dictatures toujours très présentes. Pour protéger les populations, q...