Les amendements de Olivier Faure pour ce dossier
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Je voulais d'abord me féliciter de l'article 30, qui étend la garantie COFACE à 100 % au domaine de l'aéronautique. Mais je m'inquiète dans le même temps de la façon dont l'exposé des motifs a été rédigé. Ainsi, p. 89, il est écrit que, « pour les aéronefs dont le marché d'occasion est limité, des contre-garanties seront exigées des constructeu...
M. Lamblin nous invite à toucher du doigt la réalité. Je ne sais pas si tous les collègues qui sont présents ce soir l'étaient cet après-midi. Je ne résiste donc pas à la tentation de le renvoyer d'abord au tableau figurant à la page 89 du rapport de M. Eckert,
qui rappelle que celles et ceux qui ont bénéficié de ce dispositif et qui appartiennent au premier décile ont touché 13 euros de plus par mois.
Et à qui ce dispositif a-t-il pu bénéficier ? Puisque vous parlez tous de vos circonscriptions, je vais vous parler de la mienne. J'ai rencontré moi aussi beaucoup de salariés au cours de cette campagne. Et que m'ont dit ceux qui bénéficiaient de ce dispositif ? Qu'ils n'avaient pas fait une seule heure supplémentaire de plus depuis sa création...
Que m'ont-ils dit encore ? Ils m'ont dit que depuis l'instauration de ce dispositif, les salaires n'avaient plus jamais été augmentés. Et c'est bien ce qui s'est passé : un blocage des salaires de fait, lié à ce qui était une évidence pour n'importe quel employeur : l'heure supplémentaire lui coûtait moins cher que l'heure normale ! Enfin, j'a...
C'est là non seulement une omission de votre part, mais c'est surtout une façon de prendre les Français pour des imbéciles. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Ils ont très bien compris
Je conclus simplement en appelant chacune et chacun d'entre vous à faire preuve de responsabilité. Nous débattons depuis de longues heures d'un dispositif dont on a déjà tout dit. J'imagine que vous pouvez encore faire traîner le débat pendant encore des heures et des heures. Mais je pense que si vous vouliez vraiment servir les classes populai...
Monsieur le président, je souhaite, après l'intervention du président Copé, faire un rappel au règlement sur le fondement de l'article 58,
alinéa 1er. Au cours de la précédente législature, nous avons pu pratiquer une opposition parfois corrosive, parfois peut-être difficile à supporter.
Mais il y a une grande différence entre ce que vous faisiez alors et ce que nous faisons ce soir. En effet, vous utilisiez souvent l'article 57, qui dispose que, lorsqu'au moins deux orateurs d'avis contraire sont intervenus dans la discussion générale, la discussion d'un article ou les explications de vote, la clôture immédiate de cette phase ...
Nous pourrions, à notre tour, invoquer cet article, mais nous ne le faisons pas, car nous n'avons aucune crainte. Nous voulons que ce débat ait lieu au grand jour. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, RRDP et écologiste.)
Nous n'avons pas besoin de vos leçons. Les Français seront juges, comme ils l'ont été le 6 mai et le 17 juin.
Je souhaiterais vous rappeler cette phrase, que chacun aura gardée en mémoire : « Je ne vous mentirai pas, je ne vous trahirai pas, je ne vous décevrai pas, je ne vous abandonnerai pas. » Cette phrase est naturellement de Nicolas Sarkozy. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Nicolas Sarkozy avait, entre les deux tours des élections législatives de 2007, publié depuis l'Élysée un communiqué expliquant que la TVA sociale, pourtant annoncée par son ministre Jean-Louis Borloo, n'était absolument pas inscrite au programme de la législature. Je constate que, comme sur le sujet des retraites, Nicolas Sarkozy a changé d'a...
et n'a pas hésité à mentir, à trahir et à abandonner. Vous évoquez sans cesse le cas de l'Allemagne qui, elle, a augmenté son taux de TVA. Mais savez-vous à quel taux est aujourd'hui la TVA dans ce pays ? Il est exactement le même que le nôtre ! Et vous envisagiez de l'augmenter encore en le portant à 21,2 %, ce qui en aurait fait l'un des ta...
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, au cours des cinq dernières années, j'ai été secrétaire général du principal groupe d'opposition à l'Assemblée nationale. Pendant cinq ans, au bas de ces marches, j'ai donc eu le loisir et, surtout, le temps d'observer la politique conduite par la majorité précédente. Il y a cin...
Depuis une semaine, nous entendons l'opposition se déployer sur toutes les antennes pour imposer une réévaluation positive de la loi du 21 août 2007, dite « loi TEPA ». La ficelle est aussi grosse que l'échec auquel le paquet fiscal de 2007 nous a conduits. Cette loi était présentée comme un outil en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir...
Pourquoi la gauche a-t-elle gagné la bataille de l'opinion en 2007 sur le paquet fiscal ? Tout simplement parce que nous avions, dès l'origine, détecté les vices de cette loi.
Nous n'avons pas eu besoin d'inventer des cadeaux fiscaux aux plus riches à travers le bouclier fiscal, non plus que la non-imposition des grosses successions ou l'allégement de l'ISF. Nous nous sommes contentés de décrire avec une précision chirurgicale pour faire plaisir à Jérôme Cahuzac (Sourires) les effets que l'on pouvait attendre de ...
« Sauvons les riches ! » Que vous reste-t-il pour tenter de donner du crédit à votre propos ? Votre imagination ! Vous n'avez cessé d'évoquer, en commission comme ici même, une hausse de la CSG dont on ne trouve trace ni dans ce collectif budgétaire ni dans les engagements pris par le Gouvernement pour la loi de finances 2013.