Les amendements de Philippe Armand Martin pour ce dossier

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Monsieur le ministre, vous souhaitez mettre en oeuvre, je vous cite, « une nouvelle politique de sécurité ». Bien. Mais de quoi s'agit-il exactement ? Soyez transparent : s'agit-il de renouveler l'expérience de la police de proximité, dont on a pu mesurer les effets en termes d'augmentation de la délinquance lors de la période 1997-2002 ?

S'agit-il de concentrer les effectifs de sécurité publique dans les zones que vous considérez comme prioritaires, au détriment des zones périurbaines et rurales, lesquelles sont elles aussi confrontées à la délinquance ? J'attends vos réponses. Croyez-vous que le renforcement des liens entre les forces de l'ordre et les populations répondra au...

En définissant des zones prioritaires, vous allez accentuer ce phénomène de délinquance itinérante. L'autorité publique doit s'exercer en tout lieu de notre territoire national. Les Françaises et les Français doivent être égaux en matière de sécurité publique.

Votre politique ne doit pas d'une part conduire à vouloir apaiser certains quartiers et d'autre part à transférer une partie de la délinquance vers d'autres territoires, dont les zones rurales. Avec ce projet de budget, vous appelez de vos voeux, monsieur le ministre, un partenariat renforcé de l'ensemble des acteurs concernés au niveau nation...

En effet, pour m'entretenir régulièrement avec les forces de police et de gendarmerie de ma circonscription, j'ai pu constater que les personnels ont le sentiment que leur charge de travail n'est pas reconnue à sa juste valeur

et qu'ils doivent assumer toujours plus de tâches induites et périphériques, lesquelles accroissent leur temps de travail et les éloignent de leur mission première. Trouvez-vous normal, monsieur le ministre, que deux gendarmes affectés à la compagnie d'Épernay soient contraints de se rendre à proximité de Strasbourg pour conduire une personne...

Est-il opportun que les tâches administratives deviennent toujours plus importantes, au détriment du temps passé sur le terrain ? Bien sûr, l'accomplissement des missions induites, périphériques, ne poserait pas de problème si, dans le même temps, les policiers et les gendarmes étaient déchargés de leurs fonctions de sécurité publique ; mais te...