Les amendements de Philippe Bies pour ce dossier
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Nous y reviendrons à l’occasion de l’examen d’un amendement. Lui-même a dit récemment qu’il ne fallait pas injurier l’avenir et que le débat devait rester serein. Or il ne me semble pas que tel soit aujourd’hui votre état d’esprit. Je suis étonné, aussi, que vous appeliez systématiquement à la rescousse ce fameux référendum, qui a finalement r...
…ou de ce que vous considérez comme le peuple alsacien, vous proposez quelque chose que vos concitoyens ont refusé le 7 avril 2013 ! Ce n’est pas très raisonnable, ni très démocratique !
Je voudrais ajouter encore deux choses. Vous parlez souvent, monsieur Straumann, de critères identitaires, et vous l’avez encore fait cet après-midi, lors d’une interview télévisée sur une chaîne privée. Mais, mes chers collègues, cette réforme n’est pas fondée sur des critères identitaires ! Dans quelle langue faut-il vous le dire ?
Cette réforme vise à redécouper nos régions de manière à leur donner une puissance économique suffisante pour affronter la compétition des régions européennes ! Par ailleurs, vous citez souvent la Bretagne, région que nous apprécions tous. Laissez-moi vous donner quelques précisions, car il importe, sur ces sujets, d’être précis. Le PIB de la ...
Mes chers collègues, Armand Jung l’a rappelé hier soir, l’Alsace est en perte de vitesse. Il importe donc que nous nous associons à d’autres pour être plus forts, plus puissants. J’ai fait hier une proposition…
…il faut que nous avancions et que chacun cesse de camper sur ses positions, afin que nous arrivions, sinon à un consensus, du moins à un compromis. J’ai proposé hier que, dans une région agrandie, les départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin fusionnent pour constituer un grand département alsacien. Je suis tout de même très étonné que vingt-q...
Mes chers collègues, faites preuve d’un peu de cohérence : l’Alsace s’en sortira, mais avec d’autres, et jamais seule.
Je ne souhaite pas relancer le débat. Simplement, monsieur Hetzel, nous ne sommes pas ici à la fac et je ne suis pas votre élève en droit.
Décidément… Je constate qu’alors que vous prétendiez respecter le règlement, vous avez été évacué par les huissiers. C’est bien qu’il y a un problème quelque part. Pour le reste, je suis autant alsacien que vous. Et ce n’est pas parce que l’on dit des choses avec des trémolos dans la voix ou que l’on appelle l’histoire à la rescousse au risque...
Méfiez-vous, car vous risquez de réveiller des choses que vous auriez du mal à maîtriser. Vous pointez le risque du Front national, du vote extrême. Mais faut-il vous rappeler, à vous, le niveau du vote extrême dans les secteurs les plus ruraux depuis dix ou vingt ans ?
Je pense que nous, Alsaciens, devrions éviter de donner des leçons. Faisons preuve de pragmatisme et voyons quelle est la meilleure solution pour l’avenir de l’Alsace.
Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, quoi que puissent en penser certains collègues, principalement sur les bancs de droite, c’est une réforme nécessaire. Certains l’ont dit, d’autres la combattent,…
…en privilégiant davantage les arguments de forme que ceux de fond. Je suis particulièrement fier que ce soit la gauche de progrès qui soit à l’origine de cette nouvelle étape de la décentralisation.
Cette réforme doit s’opérer néanmoins dans la cohérence et dans l’écoute de nos territoires. Cela a été dit à plusieurs reprises, il n’y a évidemment pas de carte idéale, je suis bien d’accord, mais il y a des cartes cohérentes.
En janvier 2014, nous avons voté ici la loi MAPTAM, loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles. Nous avons ainsi acté la métropolisation de notre territoire et il aurait été plus cohérent de tenir davantage compte des métropoles, dont tous les spécialistes admettent qu’elles sont les seules aujourd’hu...
J’ai écouté mes collègues UMP alsaciens, et j’avoue que, pour certains, ce fut une vraie souffrance…
Patience, monsieur Straumann. Le premier, c’est d’affaiblir la position de ceux qui, comme moi, militent pour l’Alsace-Lorraine.
Parmi les premiers supporters de l’Alsace-Lorraine, il y a votre collègue de l’UMP, président du conseil régional d’Alsace, Philippe Richert.
La seconde conséquence, plus grave, plus dramatique pour l’Alsace, c’est que votre attitude non seulement a réveillé mais continue d’alimenter un sentiment identitaire.
Je vais prendre quelques exemples. Certains collègues ont rappelé à juste titre la manifestation du 11 octobre, mais ils ont oublié quelques détails que je souhaite rappeler ici. Le premier, c’est que La Marseillaise a été sifflée.