Les amendements de Philippe Bies pour ce dossier

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Par conséquent, je me passe des leçons dispensées avec des trémolos par M. Christ. Pourquoi brandir comme un étendard, comme cela a encore été fait ce soir, la protestation de Bordeaux face aux Prussiens en 1871, plutôt que de rappeler les atouts de l’Alsace d’aujourd’hui, région moderne, dotée de laboratoires, de pôles de compétitivité, d’univ...

C’est cette Alsace-là qu’il faut mettre en avant, c’est elle qui permettra à la future grande région d’être performante. Pourquoi les Alsaciens ont-ils peur ?

Pourquoi certains d’entre vous attisent cette peur, continuent de souffler sur les braises, comme à l’instant M. Straumann ou encore M. Christ ? En deuxième lecture, j’ai évoqué le mouvement Unser Land, aujourd’hui le principal acteur de l’opposition à cette réforme. Ce mouvement a organisé des manifestations, comme celle de Colmar à laquelle ...

Deuxièmement, ce mouvement se bat contre « l’annexion » de l’Alsace par la France. A ce propos, il est très intéressant d’entendre M. Christ parler d’assimilation, un terme connoté, à juste titre compte tenu de notre histoire commune.

Certes, ma chère collègue. Armand Jung et moi avons exprimé nos réticences, et je regrette encore l’occasion manquée d’un regroupement de l’Alsace et de la Lorraine, mais le temps est venu de passer à l’étape suivante : une étape raisonnable qui évite – de grâce, mes chers collègues ! – les dérapages. On peut certes souligner les risques de dé...

Travaillons à la construction de cette grande région Est, dont les performances contribueront au redressement du pays. Réalisons ensemble ce projet de département alsacien que j’ai proposé en deuxième lecture, proposition qui semble jusqu’ici rencontrer peu d’écho…

… chez ceux qui essayent aujourd’hui d’isoler notre région. Le problème en effet, c’est que si tout le monde dit vouloir défendre l’Alsace, lorsqu’il s’agit de faire une Alsace unie au sein d’un seul département, alors là c’est autre chose…

…et ceux qui crient le plus fort à droite ne sont pas forcément les plus progressistes – mais cela, mes chers collègues, vous l’aviez compris !

Cette question a déjà été indirectement abordée lors de nos débats d’hier soir. Monsieur le ministre a donné un certain nombre d’indications, et je le remercie. Sauf événement nouveau, nous pouvons considérer que le sujet de Strasbourg peut faire l’objet d’un consensus au sein de l’Assemblée. Se pose désormais la question de la rédaction de l’a...

Je voudrais dire deux choses. Premièrement, au Sénat, lors de l’examen en deuxième lecture de ce projet de loi, monsieur le ministre s’est engagé à ce que le statut de Strasbourg soit examiné de très près. Il l’a fait notamment à l’initiative de notre collègue sénateur Jacques Bigot. Il l’a également fait, je dois le dire, avec le maire de Str...

Deuxièmement, je veux évoquer ce que j’appellerais le polycentrisme qui été défendu par M. Le Fur. Il est vrai que, dans cette nouvelle organisation territoriale, il faudra, dans le cadre de la réforme de l’État, qui n’est pas l’objet du projet de loi que nous examinons, être en capacité de permettre à l’ensemble des villes qui composent ces no...

Je remercie le ministre de son esprit d’ouverture. Je propose, en espérant que cette rédaction fera consensus, d’insérer après l’alinéa 5 l’alinéa suivant : 3° bis Par dérogation aux 2° et 3°, le chef-lieu de la région à laquelle appartient la région Alsace est fixé à Strasbourg. »

Tout à fait. Quels que soient les gouvernements, Strasbourg a toujours été défendue, sur tous les bancs de cette assemblée. Je souhaite que cet amendement puisse faire l’objet d’un consensus, pour donner encore davantage de force à Strasbourg, comme l’a souligné M. le ministre de l’intérieur hier soir, parce que cette force, c’est celle de la ...

Je présente une nouvelle rédaction de l’amendement au nom de l’ensemble de mes collègues députés alsaciens. Nous proposons d’insérer, après l’alinéa 5, l’alinéa suivant : « 3° bis Par dérogation aux 2° et 3°, Strasbourg est le chef-lieu de sa région. »

Je le répète à mon tour : la carte idéale n’existe pas. On en compte autant de différentes qu’il y a de géographes ou de députés. Cela étant, un travail important est mené depuis plusieurs années pour engager la réforme nécessaire de notre carte territoriale – je vous renvoie aux rapports de M. Balladur, à celui de MM. Raffarin et Krattinger, a...

Si M. Armand Jung n’est pas parmi nous ce soir, c’est qu’il est rentré à Strasbourg – cela vous fera plaisir, chers collègues – pour présider la commission du droit local qui s’y déroulera demain matin.

Premier point. Deuxièmement, j’entends M. Schneider qui nous parle du respect du droit et M. Hetzel qui nous donne des cours de droit constitutionnel, mais ce que je constate, c’est que ces mêmes députés qui nous donnent des leçons de droit ont contrevenu cet après-midi, avec dix, onze, peut-être douze de leurs collègues, au règlement de l’Ass...

Quand vous vous exprimez au nom des Alsaciens, tout le monde vous laisse parler. J’aimerais que la réciproque soit vraie et que vous fassiez preuve, à mon égard, du même respect que l’ensemble de la représentation nationale à votre égard.

Je suis par ailleurs étonné que vous vous acharniez à proposer une solution dont vous savez pertinemment, en votre for intérieur, qu’elle n’est plus possible aujourd’hui, à savoir une Alsace isolée, une Alsace seule.

Vous avez cru bon, monsieur Straumann, de parler au nom de Roland Ries, ce qui m’a un peu étonné : vous le combattez toute l’année, mais quand vous avez besoin de lui, vous le citez !