Les amendements de Philippe Bies pour ce dossier
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Je ne souhaite pas relancer le débat. Simplement, monsieur Hetzel, nous ne sommes pas ici à la fac et je ne suis pas votre élève en droit.
Décidément… Je constate qu’alors que vous prétendiez respecter le règlement, vous avez été évacué par les huissiers. C’est bien qu’il y a un problème quelque part. Pour le reste, je suis autant alsacien que vous. Et ce n’est pas parce que l’on dit des choses avec des trémolos dans la voix ou que l’on appelle l’histoire à la rescousse au risque...
Méfiez-vous, car vous risquez de réveiller des choses que vous auriez du mal à maîtriser. Vous pointez le risque du Front national, du vote extrême. Mais faut-il vous rappeler, à vous, le niveau du vote extrême dans les secteurs les plus ruraux depuis dix ou vingt ans ?
Je pense que nous, Alsaciens, devrions éviter de donner des leçons. Faisons preuve de pragmatisme et voyons quelle est la meilleure solution pour l’avenir de l’Alsace.
Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, quoi que puissent en penser certains collègues, principalement sur les bancs de droite, c’est une réforme nécessaire. Certains l’ont dit, d’autres la combattent,…
…en privilégiant davantage les arguments de forme que ceux de fond. Je suis particulièrement fier que ce soit la gauche de progrès qui soit à l’origine de cette nouvelle étape de la décentralisation.
Cette réforme doit s’opérer néanmoins dans la cohérence et dans l’écoute de nos territoires. Cela a été dit à plusieurs reprises, il n’y a évidemment pas de carte idéale, je suis bien d’accord, mais il y a des cartes cohérentes.
En janvier 2014, nous avons voté ici la loi MAPTAM, loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles. Nous avons ainsi acté la métropolisation de notre territoire et il aurait été plus cohérent de tenir davantage compte des métropoles, dont tous les spécialistes admettent qu’elles sont les seules aujourd’hu...
J’ai écouté mes collègues UMP alsaciens, et j’avoue que, pour certains, ce fut une vraie souffrance…
Patience, monsieur Straumann. Le premier, c’est d’affaiblir la position de ceux qui, comme moi, militent pour l’Alsace-Lorraine.
Parmi les premiers supporters de l’Alsace-Lorraine, il y a votre collègue de l’UMP, président du conseil régional d’Alsace, Philippe Richert.
La seconde conséquence, plus grave, plus dramatique pour l’Alsace, c’est que votre attitude non seulement a réveillé mais continue d’alimenter un sentiment identitaire.
Je vais prendre quelques exemples. Certains collègues ont rappelé à juste titre la manifestation du 11 octobre, mais ils ont oublié quelques détails que je souhaite rappeler ici. Le premier, c’est que La Marseillaise a été sifflée.
Voilà pourtant l’image que vous donnez de l’Alsace, mes chers collègues ! Je tiens à votre disposition la bande d’Alsace 20 sur laquelle on entend très clairement que La Marseillaise a été sifflée.
Le deuxième petit détail que vous avez oublié de rappeler, c’est qu’à l’occasion de cette manifestation, où les élus portaient évidemment leurs écharpes tricolores,…
Il n’y avait que des drapeaux Rot un Wiss, les drapeaux blanc et rouge des autonomistes alsaciens d’Unser Land, qui sont aujourd’hui votre principal soutien…
…et qui ont été pendant longtemps des compagnons de route des écologistes en Alsace, les ponts n’étant d’ailleurs pas tout à fait coupés.
…monsieur Straumann, mais j’aime aussi le drapeau français. Mes chers collègues, vous avez également appelé à plusieurs reprises l’histoire de l’Alsace à la rescousse. Mais, là encore, au-delà de quelques erreurs que je peux comprendre – par exemple, il faudra rappeler à M. Schneider que l’Assemblée nationale, en 1871, ne s’est pas réunie à Par...
Je suis quand même un peu outré par l’attitude de mes collègues et, même si je n’en avais pas l’intention, je voudrais faire un rappel au règlement parce que M. Herth a raccourci Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne et a dit que cela donnait « Àrschloch ». Je souhaiterais que, devant la représentation nationale, M. Herth traduise pour ceux qui ne ...
Exactement. Et pour un député de la République, monsieur Herth, je trouve que ce sont des propos totalement déplacés.