Les amendements de Philippe Folliot pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, le métier de militaire n’est comparable à nul autre car au bout du bout de l’engagement, il y a le sacrifice suprême, celui de la vie. Que ce soit en préparation opérationnelle ou en opérations extérieures aujourd’hui en République centrafricaine, au Mali, mais aussi au Liban ou en Afghanistan, nos soldats, aviateu...

Alors que, dans les années soixante, la France consacrait plus de 5 % de sa richesse nationale à sa défense, aujourd’hui ce n’est plus qu’ 1,5 % du PIB qu’elle consacre à cette mission régalienne de l’État, vitale pour notre sécurité.

En 2017, ce seront 84 000 emplois directs qu’elle aura perdus en dix ans, sachant qu’elle représente à elle seule 58 % des baisses d’effectifs de la fonction publique d’État. Ce n’est pas parce que nos militaires sont des républicains disciplinés, soumis à un droit de réserve et non syndiqués qu’il faut leur demander beaucoup plus qu’aux autre...

Pouvez-vous nous garantir que tous les programmes d’armement essentiels pour la crédibilité de nos forces et vitaux pour notre industrie et l’emploi seront réalisés dans les temps ?