Les amendements de Philippe Vigier pour ce dossier

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Je veux commencer par évoquer la charge de la dette et la trésorerie de l'État. Mme Dalloz vient de le dire, la charge de la dette pour 2013 sera de 46,9 milliards d'euros. C'est le premier budget, hors charges des pensions. Monsieur le ministre, vous conviendrez que la nécessité absolue de réduire la charge de la dette n'est plus à démontrer....

Monsieur le rapporteur général, je sais que vous soutenez avec force la réduction du déficit, mais accordez-moi tout de même que, sur ce sujet, il existe quelques fractures, ou disons quelques fissures, au sein de la majorité ! Le Sénat a ainsi rejeté le projet de loi de programmation des finances publiques pour 2012-2013, et le président de no...

Dans son engagement de campagne n° 9, il nous annonce 3 % de déficit en 2013. Comme le ministre me l'a appris, je suis attentif : nous verrons bien si, oui ou non, cet objectif est atteint.

À ce jour, j'ai toutes les raisons de penser qu'il ne le sera pas. Monsieur le rapporteur général, je rappelle que nous avions pris l'engagement devant les autres pays de l'Union européenne de revenir à l'équilibre en 2016. Or nous avons déjà décalé cette date à 2017. Si M. Cahuzac a raison en disant que pour la première fois un effort a été ...

Nous craignons que les mesures anti-compétitivité et anti-pouvoir d'achat que vous avez prises nous entraînent plus loin dans la récession. La semaine dernière, la Banque de France a d'ailleurs annoncé, ce dont je ne me félicite pas, l'entrée en récession de la France dès le quatrième trimestre de l'année 2012. En outre, tout le monde s'accord...

Si la garantie mise en place par le Gouvernement constitue à nos yeux un bon signal, l'annonce de l'extinction du CIF en contrepartie de la garantie de l'État est inacceptable à nos yeux : 2 500 emplois sont menacés.

La disparition du CIF entraînera une extinction de la seule source d'accession sociale à la propriété normalement, vous devriez y être attachés pour près de 250 000 familles, dont vous savez comme moi qu'elles sont les plus modestes. Une telle mesure enfoncerait le secteur du bâtiment et des travaux publics dans la crise.

Ce serait une destruction directe et profonde de notre tissu économique. Madame la présidente, M. le rapporteur général est bien dissipé, ce soir ! Quant à votre Premier ministre, Jean-Marc Ayrault,

Certes, c'est celui de la France. Il reste que lors du quatre-vingtième anniversaire du CIF, il disait il y a huit mois à peine : « J'espère que c'est un partenaire qui va vivre encore très longtemps. » Cet organisme est en effet le seul à prêter à ceux qui ne trouve d'argent nulle part ailleurs. Pour les deux raisons que je viens d'exposer, l...