Les amendements de Philippe Vigier pour ce dossier

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Monsieur le président, messieurs les ministres, chers collègues, je voudrais d'abord dire à Pierre-Alain Muet, que j'écoute toujours avec beaucoup d'attention, que ce n'est pas le travail du président de la commission des finances d'expliquer ce qui s'est passé en commission mixte paritaire. C'est le rôle du rapporteur général du budget. (Appla...

Je me souviens de vos propos de 2007, monsieur Eckert. Laissez-nous libres de notre sentiment et de notre analyse de votre politique ! Vous avez décidé de revenir sur l'intégralité des allégements de charges sur les heures supplémentaires dont bénéficiaient les salariés depuis 2007. C'est votre choix, et nous le respectons. Vous avez égalemen...

Rassurez-vous, dans quelques semaines, les Français comprendront ! (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Les premiers touchés seront les plus modestes, puisque quatre personnes sur dix qui font régulièrement des heures supplémentaires sont des ouvriers. Vous trahissez la fonction publique que vous prétendez défendre ! (Exclama...

Absolument pas. C'est la vérité ! Vous trahissez vos propres engagements. Tout à l'heure, Pierre Moscovici me rappelait, lorsque j'ai posé la question sur le blocage du prix de l'essence, que je connaissais bien le programme de François Hollande. Il est vrai que je l'ai beaucoup lu. C'est un peu notre feuille de route Et ce n'est pas moi qui ...

ni Pierre Moscovici, qui déclarait le 8 juillet qu'il ne fallait « pas davantage alourdir le coût du travail ».

Comme vous le voyez, je prends mes références chez les vôtres, vous ne pouvez pas me le reprocher. Nous avons eu le courage, même si ce n'était pas votre voie, d'engager un changement structurel avec la mise en place de la TVA emploi, qu'avec Charles de Courson nous avons réclamée pendant quatre ans au gouvernement précédent et sur laquelle vo...

Dès lors, quel choix allez-vous faire ? Comme l'a très bien dit le président de la commission des finances, ce qui nous navre, c'est qu'il n'y a pas de choix et que nous sommes dans l'attente.

Malheureusement, dans la compétition mondiale, l'attente est très mauvaise conseillère, car l'immobilisme d'aujourd'hui sera le déclin de demain. La dernière faute que vous avez commise réside dans votre refus persistant d'envisager des réformes structurelles de réduction des dépenses publiques. Après avoir écouté Pierre Moscovici, je m'inter...

Cette règle d'or, dans la Constitution, répondrait pourtant à une exigence simple, selon laquelle nous n'avons pas le droit de faire peser le poids de la dette sur nos enfants. Cette exigence doit dépasser les clivages traditionnels. Les socialistes allemands et espagnols ainsi que la droite portugaise ont déjà su mettre de côté leurs divergen...

Enfin, ce projet de loi de finances rectificative pour 2012 ne prévoit aucun effort en matière de réduction des dépenses publiques. En effet, les 7,2 milliards d'euros d'impôts supplémentaires de cette année et les 6,1 milliards d'impôts annoncés pour 2013 pèseront à 53 % sur les ménages et à 47 % sur les entreprises.

Nous attendons toujours les réformes structurelles visant à réduire les dépenses publiques, qui sont pourtant essentielles pour honorer les engagements pris par le Président de la République de ramener le déficit public à 4,5 % du PIB en 2012 et 3 % en 2013. Le groupe Union des démocrates et indépendants considère en effet que seules des réfor...