Les amendements de Philippe Vigier pour ce dossier

34 interventions trouvées.

Pourquoi agissez-vous ainsi ? Avec le système redistributif que vous allez inventer et que l’on ne connaît donc pas à ce jour, c’est encore un mauvais coup que vous allez porter aux familles. Je crains que celles qui nous écoutent ne comprennent que, franchement, grâce à vous, l’injustice sera encore plus forte demain dans le pays !

À entendre la ministre et le rapporteur, la prise en compte de la pénibilité est vraiment une avancée considérable. Je ne conteste pas que l’on aille un peu plus loin, monsieur le rapporteur, mais il n’est pas inutile de rappeler que le « chantier pénibilité » n’a pas été ouvert grâce à votre texte. Vous savez parfaitement que cela remonte à la...

Rappelons tout de même qu’en 2012 un peu plus de 96 000 salariés ont pu bénéficier de cette mesure. Nous ne remettons pas en cause le fait que vous voulez aller au-delà : nous contestons la complexité du dispositif et son coût pour les entreprises. Puisque c’est si important, monsieur le rapporteur, puisque cela figure parmi les éléments fondat...

M. Jacquat, au nom de l’UMP, a souhaité reprendre l’amendement. Nous nous associons à lui. Madame Coutelle, vous parliez tout à l’heure de convergence, en expliquant qu’il fallait poser des actes politiques forts. Nous ne cessons de dire qu’il faut rapprocher public et privé. On y retrouve les mêmes écarts et je prends un seul exemple. Dans le...

Cela va de pair, quelles que soient les carrières des uns et des autres. Si vous voulez aller vers la convergence, nous irons avec vous. Public et privé se rapprocheront et les femmes auront naturellement une meilleure retraite.

Vous serez d’accord avec moi : vous lancez une réforme en sachant que vous partez avec 14 milliards d’euros de déficit. Comment osez-vous parler de pérennité financière, alors que vous fragilisez par cette non-réforme l’équilibre des retraites par répartition ? Vous n’avez pas le droit de parler ainsi.

Sur un sujet aussi important, il nous paraît utile, voire indispensable, d’adresser un signe fort afin que le sens du mot « confiance » soit totalement restauré. Un de nos collègues le disait tout à l’heure : les Français n’ont plus confiance dans le système des retraites. Ils savent que la transparence n’est pas toujours effective et qu’il exi...

La question posée par les alinéas 5 et 7 de l’article 1er a été très bien exposée tout à l’heure. Le projet de loi dispose que « les assurés bénéficient d’un traitement équitable au regard de la durée de la retraite comme du montant de leur pension ». Or l’expression « traitement équitable » signifie que l’on ne distingue pas les salariés du pr...

Comment voulez-vous créer un pacte de confiance ? Comment voulez-vous que nos concitoyens considèrent que nous prenons des bonnes décisions pour eux ? Vous savez tous que le compte n’y est pas : qui peut démontrer le contraire ici ? Le compte n’y est pas : malheureusement, il manque plusieurs milliards.

C’est la raison pour laquelle nous avons souligné la nécessité d’un pacte de confiance qui permette aux Français de connaître la rémunération minimale qu’ils percevront à la retraite, avec quel montant de cotisations, et sans pénaliser le pouvoir d’achat des salariés comme vous êtes en train de le faire. Vous ne pouvez pas nier que, depuis vot...

Après 0,3 % en janvier, une hausse de cotisation de 0,15 point est annoncée. À cela s’ajoute la baisse des retraites complémentaires AGIRC-ARRCO, puisqu’elles n’ont pas été réévaluées au niveau de l’inflation. Vous le savez très bien !

Nous ne voulons pas que cela continue ainsi. Si ce projet de loi comporte des avancées – je l’ai dit tout à l’heure, madame la ministre –, il n’en est rien à nos yeux s’agissant des retraites minimales, qui méritent franchement d’être réévaluées. Ce n’est pas un problème de réforme de gauche ou de droite. Comme toutes vos réformes, cette « non...

Monsieur le rapporteur, vous reconnaîtrez que nous n’avons quand même pas déposé 5 000 amendements parce que nous abordons ce texte avec un peu de sérieux, comme vous d’ailleurs. Pourquoi repoussez-vous le débat sur ce sujet de fond ? Je vous le dis gentiment : je ne lâcherai rien, là-dessus. Comment la réforme de 2010 que vous considériez comm...

Des hommes et des femmes de sensibilités différentes se sont retrouvés autour d’un engagement fondamental. Nous avons parlé du Conseil national de la Résistance, nous avons parlé de la République et de la solidarité. La solidarité, c’est une exigence et pas uniquement un slogan. Elle se décline autour d’actions fortes au coeur desquelles se tro...