Les amendements de Pierre-Alain Muet pour ce dossier
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Monsieur le président, monsieur le ministre délégué chargé du budget, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, la première vertu de ce budget, c'est de corriger dix années de dérive financière. Dix années qui ont vu la dette de notre pays doubler, au cours desquelles les gouvernements successifs ont accumulé autant de dette que tous...
Eh bien, redresser le pays, c'est réduire tous ces déficits, mais c'est le faire en étant attentif à la conjoncture économique.
La conjoncture actuelle se caractérise par une stagnation de la demande et par un excès massif de capacités de production. Dans cette conjoncture, il ne faut rien faire qui puisse nuire à la consommation ! La deuxième vertu de ce budget, c'est qu'il réduit la dette en préservant les deux moteurs de la croissance que sont l'emploi et la consomm...
Trouvez-vous normal qu'un retraité non imposable complétant sa modeste retraite par la revente d'une partie de ses actions soit imposé à 19 % sur ses plus-values alors qu'il ne paie pas l'impôt sur le revenu ? Eh bien, dans la réforme qui est proposée, il ne sera pas imposable. Et ça, c'est la justice ! (Applaudissements sur les bancs du groupe...
La justice fiscale, c'est que chacun contribue à l'impôt en fonction de ses revenus, qu'ils proviennent du travail ou du capital. En faisant porter l'effort sur les revenus les plus élevés, sur les 10 % plus riches et sur eux seuls (« C'est faux ! » sur les bancs du groupe UMP), ce budget rétablit la justice fiscale et préserve la consommation ...
Il faut en effet le répéter : dans la situation de notre pays, la justice fiscale se conjugue parfaitement avec l'efficacité économique ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)