Les amendements de Roger-Gérard Schwartzenberg pour ce dossier
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L’article 11 de la charte du Hamas prévoit : « La terre de Palestine est une terre islamique (…) Il est illicite d’y renoncer en tout ou en partie (…) aucun État arabe n’en a le droit (…) aucun roi ou président n’en a le droit. » À l’article 13 : « Il n’y aura de solution à la cause palestinienne que par le djihad. Quant aux initiatives, propo...
Et l’article 33 proclame : « Vive le djihad ! » Or cette résolution ne parle pas une seule fois du Hamas, représenté au gouvernement palestinien depuis juin. Elle passe totalement sous silence cette question et apparaît, pour cette raison, incomplète et donc déséquilibrée. Ignorer un problème, ce n’est pas le résoudre. Il est très regrettable...
…c’est-à-dire l’acceptation de l’existence de l’État d’Israël, la reconnaissance mutuelle de deux États, chacun jouissant du droit à la sécurité, ce qui exclut notamment les tirs de roquette contre les villes voisines.
La diplomatie française a toujours conçu la reconnaissance de l’État de Palestine, le moment venu, comme le résultat, l’aboutissement positif d’une négociation de paix et non l’inverse, non une reconnaissance unilatérale avant qu’il y ait eu accord entre les parties concernées.
La France a toujours eu une position équilibrée au Proche-Orient, qui lui vaut d’avoir des relations de confiance et d’amitié avec les deux parties, avec Israël et avec l’Autorité palestinienne.
…nous prive de notre position privilégiée et handicape la capacité d’action de la diplomatie française.
Dans son discours à la Knesset, François Mitterrand disait : « Le dialogue suppose la reconnaissance mutuelle du droit de l’autre à l’existence, le renoncement mutuel à la guerre directe ou indirecte. »
Il n’y a pas de fatalité du conflit. Israël a signé des traités de paix avec les États voisins qui acceptent son existence. Il vit en paix avec l’Égypte depuis 1979, soit trente-cinq ans, et avec la Jordanie depuis 1994, soit vingt ans. Rien n’est jamais irrémédiable. Il faut toujours faire confiance à la capacité des peuples à se parler,…