Les amendements de Rudy Salles pour ce dossier

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Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, monsieur le rapporteur, nous sortons déçus et inquiets de ce débat. Il s'agissait pour nous, non pas de balayer d'un revers de main, comme vous l'avez fait des amendements de l'opposition, toutes les dispositions de c...

Ce n'est pas uniquement la faute de l'ancienne majorité si nous sommes, selon le programme de recherche international en matière lecture scolaire, au même niveau que l'Azerbaïdjan. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Ce n'est pas uniquement la faute de l'ancienne majorité si nous sommes, à la fin de la troisième, les derniers de la cla...

Ce n'est pas la faute de l'ancienne majorité si nous sommes le vingt-septième pays sur trente-quatre en matière d'équité scolaire. Soyez honnêtes : c'est la faute de l'ensemble de celles et ceux qui ont assumé des responsabilités au cours des trente dernières années. Ce constat aurait au moins pu être partagé ; c'était, me semble-t-il, la bon...

C'est ce qui a tellement manqué à notre école au cours des dernières décennies. Vous affichiez des moyens. Vous nous annonciez un projet ayant pour horizon quinze ou vingt ans. Nous étions prêts à saisir cette occasion pour oeuvrer utilement avec vous. Vous avez préféré d'emblée le ton de la dénonciation, nous précipitant si je puis dire ...

et pervertissant un débat que l'on aurait souhaité argumenté. Le sectarisme : quel drôle d'exemple donné à la jeunesse française ! Quelle drôle de façon d'illustrer ce que doit être l'école, à savoir la capacité à comprendre la complexité des enjeux du monde, que de vous enferrer dans des schématismes et des manichéismes d'un autre âge ! Vou...

Monsieur le rapporteur, vos explications n'ont franchement pas été convaincantes. Tout d'abord, le fait de créer deux instances là où il n'y en avait qu'une va conduire à la redondance. Alors qu'on passe notre temps à dire qu'il faut supprimer un certain nombre d'organismes redondants, nous en créons, et c'est regrettable. Ensuite, s'agissant...

Je voudrais d'abord que vous compreniez, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, que l'opposition est constructive ; nous essayons de vous donner les moyens d'éviter que l'on vous accuse d'attribuer des fonctions essentielles à des amis politiques. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Je regrette seulement que le groupe UMP ne soit pas allé aussi loin que je le souhaiterais. Je proposerais volontiers, en effet, de modifier cet amendement pour réclamer la majorité des trois cinquièmes, ce qui permettrait que les personnalités qualifiées soient nommées avec l'aval des commissions, aussi bien par la majorité que par l'oppositio...

Nous avons eu l'occasion d'auditionner la personne concernée et je parle sous le contrôle du président de la commission des affaires culturelles et de l'éducation un vote a été émis par cette commission sur la nomination du président du CSA.

Vous voyez donc que votre argument ne tient pas. Encore une fois, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, nous sommes là pour vous aider.

Nous ne voulons pas de nominations de complaisance ; nous voulons des personnalités vraiment qualifiées. En acceptant cet amendement, vous avez la possibilité d'évacuer tous les soupçons.

Monsieur le président, vous avez dit que vous alliez limiter les interventions sur les amendements à un orateur par groupe.

Vous savez très bien que le président de séance à la faculté de laisser se développer le débat lorsqu'il est important et d'aller plus vite lors de l'examen de points subsidiaires.

Je vous le dis car si vous voulez présider ainsi, alors nous ferons tout pour pouvoir nous exprimer ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Non, ma chère collègue. Nous pourrions aller beaucoup plus vite si le ministre prenait la peine de répondre à nos interrogations. (Protestations sur les bancs du groupe SRC.) Le rapporteur et le président de la commission le font, mais le ministre s'abstient. Il nous faut intervenir à trois ou quatre reprises pour qu'il se décide enfin à se le...

Monsieur le président, nous ne pouvons continuer de travailler dans ces conditions. Il s'agit d'un texte essentiel, qui porte sur l'éducation de nos enfants, de l'école de la République. C'est la raison pour laquelle je sollicite une suspension de séance. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP.)

Nous sommes en train de faire la loi. Monsieur Hanotin, ce que je vais vous dire n'est pas méchant, mais lorsque je lis, dans votre amendement n° 1038, que « la réussite des uns semble se déterminer par rapport à l'échec des autres », je ne peux que constater qu'il ne s'agit pas de notions extrêmement juridiques, vous en conviendrez ! Quant à ...

Madame Pompili a défendu avec brio un amendement qu'elle a déjà présenté en commission à plusieurs reprises.

Je vais pour ma part venir au secours du Gouvernement et du rapporteur pour la deuxième fois, ce qui d'ailleurs devient suspect ! (Sourires)

Le système proposé ressemble à celui de l'émission de télévision L'école des fans, dans laquelle tout le monde obtenait dix sur dix.