Mission de réflexion sur l'engagement citoyen et l'appartenance républicaine

Réunion du 19 mars 2015 à 11h00

Résumé de la réunion

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  • coaching
  • lycée
  • lycée buffon

La réunion

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L'audition débute à onze heures dix.

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Nous accueillons M. Amirouche Ait Djoudi Oufella, co-fondateur et directeur d'Impulsion 75. Cette association, agréée comme organisme de formation, a ouvert une « classe préparatoire à l'emploi et à l'avenir » (CPEA) au sein du lycée Buffon, à Paris. Durant cinq semaines, les jeunes concernés bénéficient d'enseignements et d'activités qui leur permettent d'acquérir des compétences sociales et une ouverture culturelle, ainsi que d'un coaching pour la recherche d'emploi.

Monsieur Amirouche Ait Djoudi Oufella, vous avez par ailleurs été responsable de secteur à la direction des affaires scolaires d'une collectivité territoriale, et champion de France amateur de kick boxing – ce dont je suis, je dois l'avouer, très impressionné… (sourires)

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Amirouche Ait Djoudi Oufella, directeur d'Impulsion

Nous avons créé l'association Impulsion 75 en 2008 après avoir constaté que de nombreux jeunes « décrochaient » sur tous les plans et se considéraient souvent comme les « oubliés de la République ». Avec quelques amis de faculté, qui comme moi avaient profité des chances que leur avaient offertes la République et qui ressentaient de façon douloureuse un tel sentiment d'abandon, nous avons décidé d'agir et de mettre nos carrières professionnelles entre parenthèses pour nous engager.

Nous voulions donner envie aux jeunes de se lever le matin et de se projeter dans l'avenir en mettant en place une formation dénommée « classe préparatoire à l'emploi et à l'avenir », pour faire une sorte de pied de nez aux classes préparatoires aux grandes écoles. Cette CPEA est hébergée au sein d'un prestigieux lycée parisien, et je tiens à rendre hommage à l'action de M. Michel Pantèbre, proviseur du lycée Buffon, qui nous a généreusement ouvert les portes de son établissement. Il fallait lutter contre le sentiment qu'il existerait deux jeunesses dans notre pays et permettre aux jeunes de se rencontrer pour construire un « mieux vivre ensemble ».

La CPEA permet de rendre les jeunes employables. Grâce à elle, ils peuvent imaginer un avenir. Durant cinq semaines, tous les matins, ils font alternativement du sport – ce qui permet de travailler la dynamique de groupe et de les confronter à certaines exigences – et participent à un atelier de théâtre d'improvisation afin de travailler l'expression verbale et corporelle – ce qui les prépare aux entretiens d'embauche. Les après-midi permettent de construire avec eux leurs projets personnels.

Le lycée Buffon offre un cadre très structurant pour des jeunes qui ont pour la plupart quitté l'école prématurément et qui en ont conservé une image assez négative. Nous croyons que ce n'est pas parce qu'ils ont été à un moment donné en échec scolaire qu'il faut les laisser avec cette représentation de l'école et de ce que la République peut leur offrir. Nous voyons bien dans leurs yeux que le simple fait d'entrer dans un établissement prestigieux leur permet de retrouver un début de confiance. Quelque chose change ! Les premiers jours, ils sont assez impressionnés, mais ils se rendent rapidement compte que le cadre dans lequel ils évoluent les aide à se projeter.

Ces jeunes ont leur part de responsabilité dans leur histoire. Il faut malheureusement admettre aussi qu'ils cumulent souvent les problématiques : relations compliquées avec la famille, manque de confiance en soi, addictions… La défiance est telle qu'ils ont tendance à rejeter les institutions. Lorsqu'ils finissent par baisser la garde et par raconter leurs parcours, nous sommes bien obligés de constater qu'il est difficile pour eux de s'en sortir. C'est pourquoi nous avons choisi de les immerger dans un cadre structurant, avec un coaching intensif de deux cents heures, en manifestant une grande exigence en même temps qu'une certaine bienveillance. Leurs premiers pas ne sont généralement pas faciles car leur rythme de vie est souvent très perturbé. Nous commençons souvent par les interroger sur ce sujet. La plupart du temps, ils ne se couchent pas avant une ou deux heures du matin – non pas parce pas qu'ils feraient la fête mais seulement parce qu'ils n'ont ni but et ni équilibre personnel. Nous travaillons donc d'abord sur le rythme de vie. Le sport et le théâtre leur permettent de se sentir bien dans leur peau. Ils sont globalement très assidus et respectent les horaires que nous imposons.

J'allais évoquer un taux d'assiduité, mais je n'aime pas trop utiliser les chiffres. Nous nous sommes engagés dans une aventure humaine et, pour nous, chaque jeune est différent. Ce qui est certain, c'est qu'ils sont très peu nombreux à abandonner. Nous leur avons demandé pourquoi ils allaient au bout de l'expérience : ils répondent qu'ils se sentent considérés et estimés, alors qu'on leur a souvent répété qu'ils étaient des bons à rien et qu'ils ne feraient pas grand-chose de leur vie. Pour faire avancer ces jeunes, il faut déconstruire certaines choses et reconstruire avec eux sur de nouvelles bases qui leur permettront de regagner quelque chose d'essentiel : leur dignité. Si nous obtenons un taux de sortie positif de 80 %, c'est parce que ces jeunes se sentent considérés et qu'ils retrouvent confiance en eux.

Les lycéens et les élèves des classes préparatoires du lycée Buffon qui participent au coaching ont compris qu'ils avaient beaucoup à apporter. Généralement issus de « CSP ++ », ils constatent aussi que ces jeunes leur apportent beaucoup et avouent que, sans cette expérience, ils ne les auraient sans doute jamais rencontrés et auraient conservé certains préjugés à leur égard. Finalement, tous ces jeunes ont les mêmes problèmes, même s'ils n'ont pas nécessairement le même cadre et s'ils ne bénéficient pas du même accompagnement.

Une cinquantaine d'ateliers sont consacrés à l'accompagnement et à la construction du projet personnel. L'un d'eux, animé par un bénévole et au cours duquel les jeunes travaillent sur l'estime de soi, est prévu pour durer une heure et demie, mais il se prolonge parfois pendant trois heures sans que les jeunes demandent une pause. C'est qu'il met le doigt sur ce qui fait mal. Il n'y a pas de fatalité ; il est possible de faire bouger les choses. L'important, c'est de croire dans ces jeunes.

Nous travaillons aussi sur la responsabilité citoyenne et un atelier est consacré au triptyque républicain, « Liberté, Égalité, Fraternité », car le parcours de nos stagiaires a faussé la définition qu'ils donnent à la devise de la République. Notre atelier Paris Express consiste à les envoyer, en binôme, interroger des responsables d'institutions de la République – ils viennent parfois à l'Assemblée nationale. Cela leur permet d'entrer en contact avec un monde qu'ils ne connaissent pas. Cela les oblige aussi à faire preuve d'une mobilité à laquelle ils ne sont pas habitués et à sortir de leur quartier et de leur zone de confort – le simple fait de venir au lycée Buffon, à la limite des XVe et VIIe arrondissements de Paris, est déjà un défi. Ils réussissent parfaitement le test et avouent ensuite que leur image des « beaux quartiers » était complètement faussée. Il faut leur donner l'occasion d'y aller, et casser leurs habitudes.

Nos stagiaires deviennent ensuite nos ambassadeurs et nous adressent des jeunes issus de leur quartier.

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Dominique Reynié, directeur général de la Fondation pour l'innovation politique

Comment les familles des jeunes sont-elles impliquées dans la formation que vous proposez ? Les entreprises jouent-elles le jeu ? Si ce n'est pas le cas, comment pourrions-nous vous aider ?

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Amirouche Ait Djoudi Oufella, directeur d'Impulsion

Les familles jouent un rôle essentiel dans l'accompagnement que nous proposons. Nous ne forçons jamais rien. Lorsque les jeunes nous font confiance, ils s'ouvrent et nous font part des blocages qu'ils rencontrent. Une session expérimentale est en cours, avec neuf jeunes de quinze à seize ans en situation de décrochage au sein de l'éducation nationale. Nous avons rencontré toutes les familles. Les jeunes ne savent pas gérer les problématiques familiales et le manque de communication qui s'est installé. Entre les plus jeunes et leur famille, il nous arrive souvent de faire tampon. Nous aidons au rétablissement de la confiance entre le jeune et les parents ; elle est essentielle pour l'accompagnement que nous proposons à l'issue du coaching.

Après avoir travaillé sur l'estime de soi ou l'employabilité, les jeunes attendent des résultats immédiats. Malheureusement nous ne parvenons pas toujours à leur fournir instantanément un emploi ou une formation. Notre bilan en la matière est très positif, grâce au concours de partenaires comme la mission locale et grâce à notre réseau institutionnel et privé. Mais j'avoue que nous l'avons beaucoup sollicité et qu'il est aujourd'hui un peu « essoré ». Vendredi 27 mars, dans quelques jours, un grand tour de table réunira, à l'initiative du conseil régional d'Île-de-France, la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), etc. L'idée serait d'offrir à tous nos stagiaires une mission de service civique à l'issue des cinq semaines de coaching. Les jeunes qui terminent nos stages sont dans l'immédiateté, en attente de quelque chose : il ne faut pas laisser retomber le soufflé.

Le mois dernier s'est terminé une session durant laquelle nous avons proposé notre coaching à des jeunes incarcérés à Fleury-Mérogis, en partenariat avec la mission locale de Paris et en accord avec les juges d'application des peines. Nous leur avons fait passer des tests dans le XVIIIe arrondissement de Paris – je remercie le maire d'arrondissement qui nous a prêté des locaux – car j'avoue que nous n'avons pas osé demander cela au lycée Buffon. Huit jeunes ont été sélectionnés, qui ont pu participer au coaching avec un bracelet électronique, et sept d'entre eux sont allés au bout du programme. Ce n'est pas facile de sortir de prison et de se retrouver dans un organisme de formation exigeant, d'autant qu'il faut gérer l'euphorie de la liberté retrouvée. Ils ont joué le jeu mais ils attendaient évidemment quelque chose d'immédiat : avant même la fin du coaching, ils nous interrogeaient déjà sur la suite. Si nous devions recommencer, nous demanderions que des entreprises s'engagent à l'égard de ce public.

Nous préparons des jeunes qui s'investissent ; il faut pouvoir leur offrir des solutions. Il faut boucler la boucle. On sait qu'un jeune qui ne va pas à l'école coûte très cher à la collectivité. Nous renversons la vapeur et nous rendons ces jeunes employables : ils peuvent s'investir et s'insérer dans la société, ils deviennent responsables. Il reste ensuite à leur apporter collectivement des réponses, et à trouver des solutions au niveau des entreprises.

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Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès

Comment l'administration du lycée Buffon a-t-elle accueilli votre initiative – mis à part le proviseur dont vous nous avez parlé ? Comment se passent les choses avec les élèves des classes préparatoires ?

Par ailleurs, le taux de sortie positif dont vous parlez concerne-t-il bien les sorties vers un emploi ?

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Amirouche Ait Djoudi Oufella, directeur d'Impulsion

Oui, les stagiaires trouvent un emploi à l'issue du coaching.

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Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès

Disposez-vous d'éléments pour assurer un suivi des résultats sur la durée ?

Quel bilan faites-vous du travail que vous menez sur la responsabilité citoyenne ?

Au regard de votre expérience, quelles conditions faudrait-il remplir pour pouvoir dupliquer ou de généraliser ce que vous avez mis en place ? Quels écueils faudra-t-il veiller à éviter parmi ceux que vous avez rencontrés ?

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Amirouche Ait Djoudi Oufella, directeur d'Impulsion

Nous provoquons la rencontre entre nos stagiaires et les élèves de Buffon. Cet après-midi, un atelier les rassemble par exemple pour une rencontre avec des jeunes en situation de handicap de l'association Cap Sport Art Aventure Amitié (CAP SAAA) au cours d'un match de basket en fauteuil roulant, d'une séance de langage des signes, et d'une table ronde. Lors d'un précédent rendez-vous, je me souviens avoir entendu ce dialogue entre les jeunes et le responsable de CAP SAAA qui les interrogeait :

« Selon vous quel est le handicap le plus gênant ?

– Être aveugle, sourd, en fauteuil, etc.

– Pas du tout ! Moi je suis en fauteuil roulant, et j'ai fait sept fois le tour du monde. Je m'éclate, je suis heureux. Le plus lourd handicap, c'est d'être en bonne santé et ne rien faire de sa vie. »

Nous faisons aussi passer aux jeunes un message en refusant la victimisation.

Quand ils commencent un coaching, ils signent un contrat d'engagement rédigé par eux-mêmes. Je ne vous cache pas que notre première promotion – elles portent toutes un nom – avait rédigé un document dans lequel les droits étaient bien plus nombreux que les devoirs. Nous avons recherché avec les jeunes un équilibre et, aujourd'hui, ils jouent le jeu : les droits et les devoirs s'équilibrent. Ils respectent la charte qu'ils ont rédigée et signée parce qu'ils ont été associés à son élaboration.

Lors de la préparation à l'entretien d'embauche, nous inversons les rôles pour la dernière simulation : nos stagiaires prennent la place de l'employeur et les élèves de Buffon jouent le rôle des candidats. Les échanges qui ont lieu sont alors assez impressionnants, magiques : tous parviennent à se tirer ensemble vers le haut. Nous organisons un débriefing, qui permet ensuite à chaque jeune d'accepter les critiques que peuvent émettre les autres et lui fait prendre conscience de la responsabilité que représente la critique de l'autre.

Sur le papier, nous assurons un suivi durant six mois. Les jeunes qui ne suivent pas une formation ou qui n'ont pas d'emploi assistent aux ateliers du matin afin de conserver le rythme de vie qu'ils ont acquis. Il est important que les entreprises jouent le jeu. Le suivi peut, en fait, durer bien plus que six mois : deux ans après le coaching, certains jeunes conservent le lien avec nous. Nous déposerons prochainement les statuts de l'association des anciens élèves d'Impulsion 75. Aujourd'hui, nous présentons ces anciens aux nouveaux stagiaires. Lorsque nous les réunissons, nous finissons par les laisser entre eux car il n'y a rien de mieux qu'un jeune qui parle à un autre jeune. Une dynamique se crée, qui fait du bien à tout le monde. Parfois nos oreilles traînent et nous entendons : « Ne perds pas de temps, il faut s'y mettre tout de suite, ça va passer très vite… »

Nous menons un travail sur la responsabilité citoyenne car nous ne pouvons pas laisser les jeunes dire que les institutions ne servent à rien. Nous leur expliquons que les citoyens ont des droits et des devoirs, nous parlons souvent du vote, mais nous insistons aussi sur le fait qu'ils doivent être acteurs. Nous les amenons à poser un regard différent sur les institutions, notamment grâce au jeu Paris Express. Durant les cinq semaines de formation, tous les mercredis sont consacrés à l'ouverture. Dans ce cadre, les jeunes sont, par exemple, reçus pendant une heure par un élu. Ils ressortent de ces rendez-vous avec une autre image de la politique. Les jeunes ont des choses à dire ; le tout, c'est de les mettre à l'aise.

Comment transposer notre expérience ? Nous sommes convaincus que pour traiter les problématiques multiples auxquels les jeunes sont confrontés, il faut assurer un accompagnement individualisé. Nous sommes une petite structure de six salariés et de vingt bénévoles, et nos sessions comptent dix jeunes qui peuvent ainsi être encadrés et entourés. Le travail d'un conseiller de mission locale qui suit deux cents jeunes n'est pas facile !

Avant de dupliquer notre expérience, peut-être faut-il pérenniser ce qui existe déjà. Nous verrons ce que donnera le tour de table de la semaine prochaine. Nous envisageons un partenariat avec une institution universitaire qui permettrait de reproduire ce que nous faisons aujourd'hui. Il faut, en tout état de cause, répondre à l'immédiateté : si nous créons une flamme, il faut l'entretenir et réagir immédiatement. C'est la raison pour laquelle ce que nous essayons de faire avec les entreprises est essentiel. Les financements dont nous disposons actuellement sont consacrés à la remobilisation, mais il n'est pas possible de s'arrêter là. Nous devons aussi offrir aux jeunes une formation et un emploi.

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Quelles difficultés risquez-vous de rencontrer en cherchant à reproduire l'expérience menée au lycée Buffon ? Sera-t-il difficile de trouver des lycées souhaitant s'impliquer ou plutôt des volontaires pour encadrer vos formations, sans parler des moyens matériels et financiers ?

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Amirouche Ait Djoudi Oufella, directeur d'Impulsion

Justement, peut-être faudrait-il parler des moyens financiers et matériels car ils sont essentiels ! Nous nous refusons à ajouter de l'échec à l'échec. Nous donnons tout ce que nous pouvons pour que les jeunes sortent des spirales dans lesquelles ils sont enfermés. Je me demande parfois comment une personne équilibrée pourrait s'en sortir si elle était confrontée à toutes les problématiques qu'ils doivent surmonter en même temps.

J'ai rencontré il y a trois semaines le proviseur d'un prestigieux lycée parisien qui souhaite que son établissement accueille une expérience similaire à celle menée à Buffon. Je parle du lycée Henri-IV ! En 1903, au lycée d'Albi, le député Jean Jaurès, s'adressant à la jeunesse, s'exclamait : « Oui, la République est un grand acte de confiance et un grand acte d'audace. » À nous de faire preuve d'audace aujourd'hui pour transmettre ces mêmes valeurs aux jeunes.

La duplication est possible mais il faut progresser marche après marche. Impulsion 75 a besoin, de son côté, de se sentir épaulée et soutenue. Nous avons fait le choix d'un engagement et d'une aventure humaine qui représentent beaucoup de sacrifices. Heureusement, les bénévoles sont nombreux et des partenaires publics et privés nous soutiennent aussi. Des élus nous ont également montré leur confiance et sont venus nous rendre visite. Je rends hommage à Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, qui a pris le temps de rencontrer les jeunes, à Mme la maire de Paris, qui suit notre action de très près, à Mme Myriam El Khomri, secrétaire d'État chargée de la politique de la ville, à M. Jean-François Lamour, député et conseiller de Paris, qui s'est beaucoup impliqué lors du lancement de notre action, etc. Cette implication est très importante pour nous, mais aussi pour les jeunes. Il faut casser l'image qu'ils peuvent avoir de la politique : ils ont parfois le sentiment qu'il y a le monde des élus, qui décident, et celui des autres. C'est pour cela qu'il est essentiel que les élus prennent le temps d'échanger avec eux. Ces échanges constituent des moments forts comme il en manque aujourd'hui. En tout cas, cela fait beaucoup de bien aux jeunes

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Nous vous remercions vivement et nous saluons la belle action que vous menez.

L'audition s'achève à douze heures.

Membres présents ou excusés

Mission de réflexion sur l'engagement citoyen et l'appartenance républicaine

Réunion du 19 Mars 2015 à 11 heures.

Présents. – M. Guillaume Bachelay, M. Jean-Luc Bleunven, M. Patrick Bloche, Mme Annick Lepetit, M. Bernard Lesterlin.

Excusés. – M. Claude Bartolone, M. Christophe Bouillon, M. Hugues Fourage, M. Yves Fromion.