Les amendements de Thierry Braillard pour ce dossier
28 interventions trouvées.
Madame la présidente, monsieur le ministre, chers collègues, que dire, monsieur le rapporteur, de votre proposition de loi…
…sinon qu’elle apparaît dangereuse et inadaptée ? L’actualité vous a rattrapé, avec le dernier rapport PISA…
… qui compare pour la période 2009-2012 les performances des élèves de quinze ans dans 65 pays. Le résultat de cette enquête est extrêmement préoccupant pour l’école française. Le rapport rappelle en effet que « l’école française est aujourd’hui celle des pays de l’OCDE où l’origine sociale des enfants pèse le plus lourd dans les résultats scol...
… et, tel un effet boomerang, on vous renvoie l’échec patent de la politique menée par l’UMP en faveur de l’école durant des années.
En effet, le rapport PISA concernant la période 2009-2012 montre que l’école française est en déclin, mais le précédent montrait déjà la même chose.
Non, c’est le résultat de vos politiques. Pas de chance non plus, monsieur le rapporteur, car à quelques mois des élections municipales…
… cette fameuse gauche qui choisit de créer 60 000 emplois dans l’éducation nationale, alors que vous avez préféré en supprimer 80 000 !
Pas de chance, monsieur le rapporteur, car votre texte renvoie également aux débats qui ont eu lieu dans cet hémicycle sur le projet de loi de refondation de l’école de la République, dont deux articles concernaient le temps périscolaire…
mais après avoir réfléchi, étudié, apprécié, comparé et, surtout, dressé le constat que les choses n’allaient pas dans le bon sens.
Le débat a eu lieu à l’Assemblée, contrairement à ce qui s’était produit lorsque vous siégiez sur les bancs du Gouvernement, monsieur le rapporteur, et que votre collègue, M. Darcos, avait imposé la semaine de quatre jours par décret et sans aucune concertation !
Il faudra d’ailleurs que nous débattions un jour de ce que signifie le terme « concertation » : imposer la modification des rythmes scolaires par décret et sans discuter avec quiconque…
et des échecs répétés que l’UMP y a subis ; je pourrais même y passer des heures !
Il me semble que la ville de Lyon est gouvernée par la gauche plutôt que par la droite…
Dois-je vous rappeler que vous avez la mémoire un peu courte ? À la fin 2010, la plupart des représentants de votre parti, monsieur le rapporteur, déclaraient que cette réforme était nécessaire, voire urgente, dans l’intérêt des écoliers français. Je fais référence à la mission parlementaire qu’ont conduite sur ce sujet M. Xavier Breton et l’ex...
La bonne et vieille ville de Lyon a décidé de prendre le temps de préparer le rythme périscolaire et d’appliquer la réforme à la rentrée 2014…
… en attendant de savoir quelle serait la contribution de la caisse d’allocations familiales. Les chiffres que vous avancez en matière de financement, monsieur Salles, sont donc faux, car le solde sera différent une fois le versement de la CAF effectué.
Enfin, monsieur Bertrand, faut-il vous rappeler que la loi républicaine s’impose à tous et qu’elle n’est pas à la carte ?
Hier, il y avait une réception au Sénat, pour le prix Jean Zay. J’ai souvent fait référence à Jean Zay, qui fut un grand ministre de l’éducation nationale et des activités artistiques. Jamais Jean Zay n’aurait accepté que l’on traite la République de cette façon ! Vous nous demandez d’examiner une proposition de loi qui relève plus d’une démar...
Or, le changement engagé par François Hollande va dans le sens de la réussite des élèves. Le rapport PISA indique d’ailleurs qu’il fallait faire quelque chose, car notre école décroche, mes chers collègues. Au lieu de hurler depuis le début de mon intervention, vous feriez mieux de méditer sur les résultats du rapport PISA…
…et sur ce qui fait qu’aujourd’hui l’école est en danger. Il fallait donc absolument une réforme de fond, comme celle que nous avons engagée.