Les amendements de Valérie Pecresse pour ce dossier
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Monsieur le président, messieurs les ministres, monsieur le président de la commission des finances, madame la rapporteure générale, chers collègues, il y a un temps, pas si lointain, où la France, l’Europe et le monde s’inquiétaient de la situation économique et financière de la Grèce. Aujourd’hui, c’est la Grèce, l’Europe et le monde qui s’in...
Ce retournement spectaculaire pour tous les Français en dit long sur votre bilan à la tête de l’État depuis 2012. Depuis votre arrivée au pouvoir, 697 000 Français ont perdu leur emploi et 69 000 jeunes supplémentaires sont venus grossir les rangs des chômeurs. Depuis votre arrivée, l’économie s’est arrêtée.
La croissance, depuis 2012, n’est plus que de 0,3 % en moyenne annuelle. Depuis votre arrivée au pouvoir, le rétablissement de nos finances publiques a été stoppé net. Entre 2009, pic de la crise, et 2011, c’est-à-dire en l’espace de deux ans, le déficit public avait été réduit de 2,3 points. Depuis 2012, il est resté pratiquement figé et il st...
Mais nous avons eu au moins le mérite de lancer des réformes ! Le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux, l’adoption de la TVA anti-délocalisation ou la création du conseiller territorial, pour ne citer que ces seuls exemples…
… sont des réformes qui poursuivaient un même objectif : réduire les dépenses publiques pour redonner de la vitalité à nos entreprises, et donc à l’emploi.
Qu’avez-vous fait de cet héritage ? Le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite : par pure démagogie et par calcul électoraliste étroit, vous avez décidé d’y renoncer. Vous avez même décidé d’aller plus loin en recrutant 60 000 fonctionnaires de plus dans l’éducation nationale. Le résultat, on le connaît. Les services...
Notre pays souffre aussi de votre incapacité à tenir vos engagements. À force de reculades, vous avez fait perdre son crédit à la parole de la France. Chacun sait pourtant ici combien la parole politique est importante, particulièrement en économie où deux mots dans la bouche d’un banquier central ou d’un ministre des finances peuvent avoir de...
Ce n’est pas moi qui le dis, c’est la rapporteure générale du budget, Mme Valérie Rabault qui, avec beaucoup de franchise et d’honnêteté l’écrit dans son rapport de juillet 2014 sur le débat d’orientation des finances publiques. Les mesures prises par votre majorité depuis juillet 2012 vont aboutir à une hausse de la fiscalité des ménages de 15...
Aujourd’hui vous la surjouez pour justifier vos échecs. En continuant de refuser le jeu de la sincérité budgétaire, vous avez affaibli la France en Europe et dans le monde. Vous avez aussi fait de ce lieu, l’Assemblée nationale, qui devrait être le coeur battant de notre démocratie, un théâtre d’ombres, déconnecté de la réalité. Il est urgent ...
Parlons vrai, enfin, concernant les mesures budgétaires elles-mêmes. Deux exemples illustrent mieux que tout la fragilité de votre construction budgétaire et l’illusion sur laquelle elle repose. D’un côté, il y a des économies qui n’en sont pas ; de l’autre, des recettes qui n’existent pas. Je ne suis pas de celles qui ne cessent de réclamer d...
Non, c’est faux. Vous savez que je porte un intérêt certain aux régions, en particulier, à ma belle région d’Île-de-France.
Vous aurez remarqué que, contrairement à vos amis présidents de région socialistes, je n’ai pas participé au concert de ceux qui ont dénoncé la baisse de 451 millions d’euros des dotations de l’État aux régions pour l’année 2015, car j’ai vu la dérive des dépenses de fonctionnement des régions ces cinq dernières années, particulièrement en Île-...
Elles risquent in fine d’augmenter leurs impôts locaux à due concurrence pour simplement pouvoir boucler leur budget. À ce moment-là, vos 11 milliards d’économies seront une économie virtuelle, car remplacés par des taxes supplémentaires – un comble ! Il en va de même en ce qui concerne les recettes : malgré la hausse massive des impôts, le co...
En 2013 et en 2014, déjà, l’État n’a pas honoré son engagement de verser 150 millions à la région pour financer les transports. Qu’en sera-t-il en 2015 ? J’ai entendu le Premier ministre affirmer que les engagements de l’État seraient tenus ; nous vous faisons confiance, mais avec modération. J’ai surtout noté qu’il a bien pris soin de ne pas ...