Les amendements de Véronique Massonneau pour ce dossier
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J’associe mes collègues Barbara Pompili et Isabelle Attard à ma question. Monsieur le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, alors que le procès en appel des neuf militants opposés au projet des Mille vaches se tient demain à Amiens, et que ce type de projets soulève de grandes contestations, les fermes usines continue...
À Coussay-les Bois, territoire où je suis élue, un projet de 1 200 taurillons est en en cours d’autorisation. Ces animaux, qui ne verront pas la lumière du jour, seront élevés hors sol pour l’abattage et la consommation de leur viande.
Au-delà de la question de la condition animale, qui n’est pas anecdotique, ce projet de ferme usine doit, en tant que consommateurs, nous alerter. En effet, la concentration de milliers d’animaux favorise le développement de maladies et le recours aux antibiotiques. Ces produits se retrouvent, ensuite, dans nos assiettes.
Je m’inquiète, également, de l’impact environnemental d’un tel projet, qui se situe au-dessus une nappe phréatique dont la protection avait justifié la fermeture de l’ancienne décharge établie sur le même site. Qu’en est-il du traitement des déjections animales et de ses conséquences sur l’environnement ?
J’ajoute que les éleveurs du Nord-Vienne sont légitimement inquiets pour leur activité déjà fragile : elle risque d’être menacée encore davantage par cette concurrence démesurée.
L’installation de panneaux photovoltaïques sur les hangars et le recours à la méthanisation ne trompent personne : ce projet industriel, comme celui de la ferme des Mille vaches à Amiens, n’est en rien écologique. Les intérêts économiques de quelques-uns ne peuvent prévaloir au détriment de l’environnement, des éleveurs authentiques, des rivera...