Les amendements de Virginie Duby-Muller pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, avec 19 000 naissances de moins qu’en 2014, 2015 fut l’année la plus faible pour la natalité française depuis vingt ans. Ce résultat reflète assurément le manque d’ambition de votre politique familiale,…

…alors que le projet de loi de finances pour 2017 vous offrait une dernière occasion de rattrapage. La famille française a été particulièrement malmenée au cours de ce quinquennat.

Votre bilan est explicite. En effet, 3,2 millions de familles, majoritairement des classes moyennes, ont subi depuis quatre ans votre matraquage fiscal, la baisse des prestations et des aides à la garde, ainsi que la fin de l’universalité des allocations familiales.

Avec le versement de la prime de naissance seulement trois mois après l’arrivée de l’enfant, vous ne prenez pas en compte le besoin d’équipement en amont des familles.

Pendant ce temps, le nombre d’enfants gardés par une assistante maternelle a reculé de 16 500. Résultat : les parents ont davantage recours à la crèche, qui est pourtant un mode de garde plus coûteux pour les collectivités. On comprend pourquoi deux Français sur trois désapprouvent la politique familiale du Gouvernement.

Le problème, monsieur le Premier ministre, c’est que les perspectives pour 2017 sont pires encore, du fait de l’impact négatif de la mauvaise réforme du congé parental pour élever un enfant de moins de deux ans, de la situation financière catastrophique des collectivités locales, qui ne peuvent plus financer de nouvelles places en crèche et se ...

Au total, des millions de familles verront leurs aides baisser d’ici à 2017. Monsieur le Premier ministre, comment assumer ce bilan désastreux, qui empêche bien souvent les femmes de concilier vie familiale et vie professionnelle ?

Madame la ministre des affaires sociales, vous avez déclaré lundi : « Je veux dire de la manière la plus claire que ce gouvernement aime les familles ». Eh bien, vous avez de singulières façons de leur prouver votre amour !

Alors que le paradoxe français fait figure de modèle avec un taux de fécondité et un taux d’insertion professionnelle des femmes parmi les plus élevés d’Europe, vous êtes en train de démanteler la politique familiale. Les coupes opérées dans la branche famille par le projet de loi de financement de la sécurité sociale s’élèvent à 700 millions d...

Vous dites « ne pas remettre en cause l’universalité de la politique familiale ». Pourtant, ce sont les femmes qui seront les premières victimes de ce lourd rabotage ! Voulant éviter tout débat, y compris au sein de la majorité, le groupe socialiste a mis les députés frondeurs à l’écart de la commission des affaires sociales, de façon à les bâ...

La méthode est assez infantilisante, d’autant que certaines mesures seront mises en oeuvre par voie réglementaire pour court-circuiter le Parlement ! Madame la ministre, pourquoi remettre en question une politique qui a fait ses preuves ? Ce sont les milieux modestes qui vont en pâtir. L’objectif inavoué de ces mesures serait-il de diminuer la...

Monsieur le Premier ministre, permettez-moi de vous rappeler, préalablement à ma question, que les précédentes réformes des retraites, menées en 1993, 2003, 2008 et 2010 ont été conduites par la droite, là où la gauche faisait seulement des Livres blancs et des colloques !

Les mesures que vous avez arrêtées hier en matière de politique familiale sont catastrophiques. Elles relèvent moins de la vision d'avenir que l'on attend d'un Président de la République et d'un Premier ministre, que de la vision purement comptable d'un chef de bureau à la direction du budget. Vous prenez sciemment le risque de démanteler une ...

En outre, je m'étonne du silence assourdissant de Mme la ministre chargée des droits des femmes. En raccourcissant drastiquement, de six mois, le congé parental pour le premier enfant, vous vous en prenez directement aux femmes. Vous attaquez un dispositif qui leur permet de conjuguer vie familiale et vie professionnelle !

Vous pénalisez donc les femmes actives alors que par ailleurs vous voulez promouvoir la parité : quel manque de cohérence ! Quant à vos promesses de créations de places de crèche, ce sont des mots, des paroles, bref, du vent. Croyez-vous sérieusement que les communes vont investir au moment où vous diminuez leurs dotations de 4,5 milliards d'e...