Les amendements de Xavier Bertrand pour ce dossier

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Celui-ci disait le 29 mars 2013 que les dépenses seraient les mêmes pendant toute la période de la loi de programmation, y compris en 2019. Le 14 juillet dernier, il disait également qu’il fallait sanctuariser le budget de la défense, et il le confirmait le 8 janvier. Qui a raison, monsieur le Premier ministre ? Est-ce le président de l’Assembl...

Est-ce que votre ministre de la défense nationale sera le ministre du reniement, qui acceptera de telles coupes budgétaires, ou donnerez-vous raison à celles et à ceux qui vous disent que notre budget de la défense et notre sécurité ne peuvent pas être sacrifiés, parce qu’un Président de la République s’est fourvoyé dans sa politique économique ?

Notre sécurité ne peut pas être menacée, parce que le Président de la République n’a pas le courage d’engager les réformes de fond et parce qu’il a préféré engager des dépenses supplémentaires en début de mandat. Nous devons maintenir notre effort de défense nationale ! Nous le devons à nos concitoyens et à nos soldats !

Monsieur le Premier ministre, le Président de la République a parlé hier de la réforme territoriale. Pour mener une telle réforme, absolument indispensable, il faut tout d’abord de la cohérence. Où est la cohérence de l’exécutif, quand le Président de la République donne hier une version différente de celle que vous donniez à la tribune de l’As...

Où est la cohérence, quand le Président de la République disait tout le contraire lors de ses voeux à Tulle, déclarant qu’il fallait absolument maintenir le département ?

Où est la cohérence de votre majorité ? Nous avions mis en place le conseiller territorial, qui regroupait les départements et les régions ; vous vous êtes empressés de le casser dès votre arrivée.

Il n’y a aucune cohérence dans votre démarche ! Mais il faut aussi du courage pour une telle réforme, et le courage c’est notamment de faire face à la levée de boucliers des 60 % des présidents de conseils généraux de gauche qui ne veulent pas de cette réforme.

Il faut aussi du courage pour aller contre la fronde des présidents de conseils régionaux de gauche qui ne veulent pas de cette réforme. Il faut aussi de la sincérité : si vous êtes sincères sur ce sujet, si vous voulez réellement aller vite, c’est par un référendum national que cette question doit être tranchée !

Vous savez pertinemment que le conservatisme est dans vos rangs ; et si vous voulez réellement que cette réforme voie le jour, il faut donner la parole au peuple français. Sur ce sujet, nous sommes prêts à nous engager, à aller vers la suppression des conseils généraux, à aller vers la diminution du nombre de régions et la réduction du nombre d...

Si vous êtes sincères et courageux, vous allez vous attaquer à la réforme du marché du travail pour faire reculer le chômage. Si vous êtes sincères et courageux, vous allez aussi remettre en place la défiscalisation des heures supplémentaires.

Monsieur le Premier ministre, imaginez un grand pays – un pays qui compte, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU – et imaginez que dans ce pays, durant une semaine, on ne parle que d’une chose : la situation d’une jeune fille renvoyée dans son pays en application de la loi républicaine.

Imaginez que, dès le premier jour, le président de l’Assemblée nationale reprenne le ministre de l’intérieur au moyen d’un tweet ; que, le lendemain, le ministre de l’éducation nationale contredise, lui aussi, le ministre de l’intérieur, dans la cour de la Présidence. Imaginez que, durant cinq longs jours, le Président de la République lui-même...

Il sait pertinemment que c’est le contraire qui se produira s’il laisse l’autre parler !Parce que le Gouvernement est profondément divisé, le Président est contraint de s’exprimer lui-même !

Mais les choses ne s’arrêtent pas là : l’après-midi même, il est contredit par le premier secrétaire de sa formation politique ; le lendemain, un autre parti de sa majorité le critique ; enfin, quelques jours plus tard, le président d’un groupe parlementaire de sa majorité incite les jeunes à descendre dans la rue pour critiquer cette mesure ! ...

Vous avez une responsabilité, monsieur le Premier ministre, c’est de dire au Président de la République qu’à force d’abaisser la fonction présidentielle, il abaisse la France – et ça, nous ne pouvons l’accepter !

Ma question s'adresse normalement à monsieur le Premier ministre car un premier ministre normal daigne répondre à l'opposition quand elle l'interpelle. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Un premier ministre normal ne s'enfuit pas de la salle du conseil national du Parti socialiste quand des salariés de PSA entrent dans cette salle (Ap...

Un Premier ministre normal ne se laisse pas insulter par son ministre du redressement productif. Et un Premier ministre normal ne se laisse pas contredire par le ministre chargé des relations avec le Parlement quand il s'agit de la publication de la déclaration de revenus des parlementaires. Alors comme, bien évidemment, vous ne répondrez pas,...

Sur toutes ces questions, souhaitez-vous réellement que les Français sortent de l'attitude qui est la leur ? Ils sont soit exaspérés par la façon que vous avez de ne pas les respecter, soit inquiets pour l'avenir économique et social. Il est temps de changer, il est temps d'abandonner les ficelles politiques et l'enfumage sur la transparence, i...

Monsieur le Premier ministre, voilà un peu plus d'un an, François Hollande annonçait « le redressement dans la justice ». Plus d'un an après, où est le redressement quand il a été annoncé cette semaine que les objectifs de déficit public ne seraient pas tenus ?

Où est le redressement quand le chômage ne cesse d'augmenter, et quand le Président de la République renonce aussi à ses engagements en la matière ? Aujourd'hui, la France va hélas moins bien qu'il y a un an. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC. Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI.) La France s'affaiblit, et ce du seul...