Les amendements de Yannick Moreau pour ce dossier
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Tout s’oppose, en réalité, à la légalisation, à la généralisation des salles de shoot sur le territoire national : les traités internationaux qui nous lient, le droit pénal, que vous peinez à détricoter pour offrir ici ou là des immunités pénales aux intervenants de vos salles de shoot, ou encore une mission parlementaire de 2011. Souvenez-vous...
C’est quand même un comble : Mme Lemorton ose s’étonner du recours à des mécènes privés pour une communauté thérapeutique qui fait sortir de l’addiction une trentaine de jeunes toxicomanes par an ! Mais ce mode de financement est bien la conséquence de l’absence d’engagement de l’État dans cette voie de guérison, par le sevrage et l’accompagnem...
Vous nous avez fait part tout à l’heure de votre propre expérience en matière de lutte contre la toxicomanie, des toxicomanes que vous avez rencontrés. Expérience pour expérience, j’ai rencontré moi aussi un certain nombre de toxicomanes, dont certains qui s’en sont sortis. Comment sont-ils sortis de l’enfer de l’addiction ? En osant aller dans...
Je rappelle à nos collègues que les chiffres de la consommation de drogues dans notre pays sont mauvais, même très mauvais. Les chiffres diffusés par l’INPES, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé, font état d’une forte augmentation de la consommation de cannabis et de cocaïne. Il serait intéressant de connaître les chi...
Je pense que ce message de banalisation est un message mortifère, qui trompe notre jeunesse, qui trompe notre pays et qui est dangereux pour l’avenir de notre société.
Il s’agit d’un amendement d’ordre sémantique, qui vise à appeler les choses par leur nom. Vous parlez de salles de consommation à moindre risque, il s’agit tout simplement de salles de shoot ! On pourrait même, si on osait, les appeler « salles de la mort ».
L’État encadre dans ces lieux l’injection de poison dans les veines de nos compatriotes : ces salles sont donc l’antichambre de la mort ! Tant qu’on ne décidera pas d’accompagner les toxicomanes vers le sevrage et l’abstinence, tant qu’on les encouragera à consommer, même de manière hygiénique, on cultivera la mort.
Les salles de shoot sont tellement formidables que dans le monde entier, à peine une dizaine de pays les autorisent.
Six ou huit, selon les manières de compter, dont la moitié au moins essayent de se désengager de ce système compte tenu de l’échec retentissant de ces salles de shoot pour la réduction du nombre de toxicomanes, et surtout pour la limitation des overdoses. C’est tellement formidable, madame Lemorton, que la France a décidé de copier cet exemple ...
Cet amendement et le suivant, le no 2323, rappellent simplement que la légitimité médicale sur laquelle vous fondez votre prétendue expérimentation, qui sera en réalité une légalisation, une généralisation des salles de shoot sur le territoire national, n’existe tout simplement pas puisque l’Académie de médecine comme l’Ordre national des médec...
Vous allez implanter les salles de shoot sur l’ensemble du territoire national, dans la plupart des grandes villes de France. Il faut dire clairement que votre projet prévoit de généraliser les salles de shoot partout où les villes seront candidates, c’est-à-dire par exemple dans tous les chefs-lieux de département, spécialement là où il y a de...
Je regrette que les amendements que j’avais déposés pour demander des référendums locaux ou des consultations locales aient été refusés. Ils auraient permis aux riverains et à ceux de nos concitoyens qui habitent ces grandes villes de mesurer pleinement les conséquences de vos actes, de l’ouverture de ces salles de shoot. Car en réalité, il ne...
…où l’on pourrait les aider à se droguer de manière hygiénique. Mais c’est méconnaître la réalité de l’addiction. Un toxicomane ne se drogue pas à heures fixes, il ne se conformera pas aux horaires de bureau d’une salle de shoot ! Un toxicomane répond à un besoin, à une pulsion qu’il doit satisfaire dans l’urgence. Il ne se donnera pas la peine...
Je suis très étonné que la rapporteure et la ministre ne développent aucun argument en défense de cet article 9.
Vous balayez tout d’un revers de main, en vous contentant d’un « ce n’est pas sérieux ! » Vous ne répondez à aucune de nos questions depuis maintenant trois heures et demie que nous débattons sur les articles 8 et 9. Vous n’avez pas répondu à la question de M. Aboud tout à l’heure sur la responsabilité des médecins.
Vous n’avez pas répondu à la question sur les horaires d’ouverture des salles de shoot. Seront-elles ouvertes vingt-quatre heures sur vingt-quatre ou uniquement aux horaires de bureau, ce qui empêcherait les toxicomanes, qui se droguent à toute heure, de recourir à leurs services ? Vous n’avez pas répondu sur les chiffres de la consommation de ...
La fourniture de la drogue par l’État, pour que tout soit plus hygiénique ? L’ouverture de bars de consommation d’alcool à moindre risque ? Et de salles de consommation de tabac ?
Nous voilà rassurés : Mme Lemorton nous a dit que les forces de l’ordre trouveraient un modus vivendi aux abords des salles de shoot. Concrètement, la loi ignore ce qu’est un modus videndi. Il faut expliquer aux Français ce que ce terme recouvre : une zone de non-droit.
Il s’agit d’une zone, d’un périmètre de 500 mètres autour des salles de shoot dans lequel les forces de l’ordre n’interpelleront ni les dealers, ni les consommateurs, comme cela se passe partout dans le monde aux endroits où de telles salles ont ouvert leurs portes. Madame le ministre, vous ne l’avez pas dit en des termes aussi clairs, mais on ...
Le système des immunités pénales que vous voulez ériger au travers de cet article est quand même extraordinaire : c’est un vrai permis de se droguer !