Les amendements de Yves Censi pour ce dossier
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En écoutant Christian Eckert et Pierre-Alain Muet, qui semblent être ceux qui fabriquent la doxa socialiste en ce qui concerne ce texte mais aussi sur les 35 heures, puisque notre collègue Pierre-Alain Muet en était un peu à l'origine, en tout cas sur le plan intellectuel , j'ai senti une dérive, de plus en plus fragrante, vers l'obsession d...
Vous confondez l'égalité avec l'uniformité. Et à chaque fois que l'on essaie de vous donner des exemples, vous les refusez. Ils vous gênent, ils vous énervent. Nous avons cité l'exemple des chauffeurs routiers. Ce ne sont pas des riches ni des privilégiés. Ce sont des gens qui travaillent du lundi au samedi, sans rentrer chez eux. Ils peuvent,...
Marc Le Fur a donné d'excellents exemples tout à l'heure. Et moi, je vais vous dire, j'ai des exemples dans ma circonscription, et notamment en zone de montagne. Oui, madame Mazetier, tout le monde ne circule pas à Paris, tout le monde n'a pas la possibilité de faire Vavin-Raspail à vélo ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Je conclus. Cette personne avait deux emplois. Elle avait pu, sans formation, s'acheter, tout simplement, une maison. Elle a failli être ruinée, avec les lois Aubry, parce qu'elle ne pouvait plus travailler. (Sourires sur les bancs du groupe SRC.) Et elle a retrouvé une bouffée d'oxygène avec les heures supplémentaires défiscalisées. Et ça vous...
Je vous ai comparés, lundi dernier, à des Shadocks et j'ai rappelé au ministre délégué quelle était leur devise. Vous faites bien de faire le geste, madame Mazetier, car, en effet, que faisaient les Shadocks pour résoudre n'importe quel problème ? Ils pompaient. Voilà ce que vous faites.
Et vous pompez l'argent des Français et des travailleurs. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI. Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Monsieur le président, monsieur le ministre délégué chargé du budget, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, madame et monsieur les rapporteurs pour avis, mes chers collègues, cette majorité s'est fait élire sur le thème du changement.
Nous nous attendions donc à un collectif haut en couleurs, à des mesures pittoresques que vous appelez « symboliques ». Or rien de tout cela, sinon une succession de mesures de bric et de broc. Cela a été largement évoqué cet après-midi. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Ce projet est sans envergure, constitué de recettes éculées, qui ont malheureusement toujours échoué. Il manque sa cible, et de loin, j'en suis hélas convaincu. Il ne prépare pas la France aux défis de demain.
Malgré votre rhétorique scintillante, monsieur le ministre, c'est un retour vers le passé auquel vous nous conviez. Ce projet de loi sent la naphtaline ! Il témoigne, certes, d'une persévérance à toute épreuve, de convictions bien ancrées qui constituent, au fond, votre marque de fabrique indélébile. Je veux parler de l'augmentation des impôts...
Malgré les preuves accablantes de son inefficacité pour relancer la croissance, malgré les fiascos économiques qu'il a engendrés partout dans le monde depuis des décennies, à l'encontre de toutes les analyses économiques dont nous disposons, le keynésianisme que vous nous resservez aujourd'hui confère à votre politique une empreinte dogmatique ...
Instruisez-vous, chers collègues ! Oui, monsieur le ministre, la persévérance socialiste dans l'augmentation des impôts dépasse le stade de l'erreur. Trente ans après 1981, c'est une faute intentionnelle. En bons keynésiens récalcitrants à en croire vos cris d'orfraie, je ne crois pas me tromper ,
vous décidez, puisqu'il faut éliminer le déficit, d'augmenter les impôts. Mais vous choisissez de ne pas toucher aux dépenses, afin, soi-disant, de ne pas nuire à la croissance économique. Pourtant, votre foi dans la dépense publique et dans l'augmentation des impôts pour réduire les déficits n'a jamais été confortée par les faits, bien au con...
couvrant les 107 plans d'austérité mis en oeuvre dans les pays de l'OCDE au cours des trente dernières années, montre que les plus efficaces sont ceux qui comportaient des coupes dans les dépenses publiques, sans augmentations d'impôts. Le Fonds monétaire international arrive à une conclusion semblable. Les coupes dans les dépenses publiques ...
Votre projet de loi est marqué par trois erreurs majeures : augmenter les impôts plutôt que de baisser les dépenses, ce que Martine Aubry avait annoncé en évoquant d'« énormes marges fiscales » ; matraquer les classes moyennes ; accentuer notre déficit de compétitivité, comme l'a rappelé avec talent Christian Estrosi.
Ces trois erreurs casseront ce qu'il reste de croissance, ponctionneront le pouvoir d'achat des Français, dévaloriseront une nouvelle fois le travail, et aggraveront dangereusement la situation sur le front du chômage. Ce choix de l'impôt est incompréhensible alors que nous avons l'un des taux de prélèvements obligatoires les plus forts de l'O...
et que notre niveau de dépenses publiques est le plus élevé de la zone euro, avec 56 % du PIB contre 48 % en moyenne dans les autres pays.
Ce choix de l'impôt est d'autant plus incompréhensible que l'audit de la Cour des comptes, rendu public le 2 juillet, affirmait que « les ajustements budgétaires devront en priorité porter sur les dépenses », et que « le poids des dépenses publiques peut être réduit sans remettre en cause la qualité des services publics, grâce à des gains d'eff...
Aujourd'hui, vous présentez la facture aux Français. À travers ce collectif, vous avez fait un choix facile, de court terme, qui consiste à revenir sur certains allégements fiscaux, quitte à léser les contribuables des classes moyennes. Contrairement à ce que vous affirmez, ce ne sont pas les plus riches qui vont payer la note, mais bien les c...
Avec la taxation des heures supplémentaires, que nous avions défiscalisées, ce sont plus de 8 millions de salariés qui perdront en moyenne 500 euros par an. Certaines professions, comme les chauffeurs routiers, se verront supprimer jusqu'à 3 000 euros. Ce ne sont pas les cadres qui bénéficient des heures supplémentaires, mais bien les ouvriers...