C'est un constat banal !
L'opposition est rentrée de vacances plus tôt que prévu !
Nous vous attendions !
Vous deviez être distrait !
Le ministre est pourtant d'un calme olympien !
Cela explique tout le reste !
Un peu de hauteur, justement, ne nuirait pas !
Vous n'avez pas écouté le ministre !
Ce n'est pas l'esprit de la maison !
Donneur de leçons !
Vous avez eu un mois de vacances, comme les Français : c'est suffisant !
Pour tous les Français, la santé est un droit inscrit dans la Constitution. Mais pour des millions de nos concitoyens, se faire soigner est devenu difficile et parfois ils doivent y renoncer.Remettre debout notre système de santé dans un souci d'égalité, c'est l'un des plus grands défis que le Gouvernement et notre majorité s'engagent aujourd'hui à relever.La première des inégalités devant la santé, c'est l'argent. Pendant dix ans, les remboursements ont diminué. Les dépassements d'honoraires ont explosé chez les spécialistes, mais aussi dans l'exercice libéral au sein des hôpitaux publics. La protection sociale s'est rétrécie.La deuxième inégalité ...
Qu'est-ce qu'un « marqueur politique » ?
Pour ce qui est de jouer sur les peurs, vous êtes spécialiste !
Voilà une nouvelle importante !
Il me semble que M. Jacob retarde le déroulement de notre débat et fait, du même coup, perdre du temps à la France. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)M. Mariton a argumenté, avec une finesse colossale, sur une prétendue gêne de la majorité. Or, la majorité n'est pas gênée le moins du monde : elle défend ce soir l'abrogation de la hausse de la TVA comme elle le fait depuis des mois, et la vote sans le moindre état d'âme.Par ailleurs, monsieur Jacob, vous mettez en cause la présidence. Or, s'il est vrai que certains de nos collègues votent pour la première fois, il y en a tout de même beaucoup moins d'un côté de l'hémicycle que de l'autre, et pour ...
Pas du tout ! Vous tangentez dangereusement le ridicule, monsieur Jacob !Il est totalement infondé de mettre en cause la présidence de M. Sirugue : le vote a fait l'objet d'une majorité nette et sans bavures, et si certains de nos collègues n'ont pas eu le temps de voter, ayant été surpris par la rapidité du scrutin – dont le président s'est excusé –, leurs votes n'auraient fait que renforcer la portée de la décision majoritaire.
Nous ne sommes pas vos élèves !
C'est vrai !
Et le temps partiel, vous connaissez ?
Très bien !
Quand j'écoute les propos empreints de renoncement des membres de l'UMP, je comprends pourquoi les industries du tabac ont vu leur chiffre d'affaires progresser de 26 % ces dernières années. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)En appeler au plan cancer pour lutter contre le tabagisme lorsque l'on sait que cette bataille se joue dès la cour d'école, je trouve cela, mon cher collègue, totalement incohérent.
C'est en ce sens que le groupe SRC entend se prononcer sur cet amendement. Celui-ci est, mon cher collègue, probablement prématuré. Le dire n'est ni une manoeuvre dilatoire, ni une façon de nier le problème.
Il s'agit d'un problème essentiel qui demande des décisions fortes et décisions très prochaines, mes chers collègues.
Je suis d'ailleurs sûr qu'au sein du groupe UMP, à l'exception peut-être de quelques-uns qui nient le problème et font preuve d'un total renoncement, beaucoup voteront ces mesures.
Ce n'est pas avec eux qu'on a gagné la bataille de la Marne !
Holà, le huitième arrondissement, du calme !
Cela explique leur absence !
La jurisprudence Mariton ne s'étend pas à M. de Courson !
Très bien !
Tous les arguments techniques ont été excellemment présentés sur cet article. C'est une des mesures de justice préalables qui donne tout son sens au projet de loi de finances rectificative. J'irai même plus loin, monsieur Mariton : la baisse de l'impôt sur la fortune en 2011 était vraiment l'un des signes du déclin moral qui avait alors atteint votre majorité.
En effet, oser baisser massivement l'impôt sur la fortune comme vous l'avez fait était un signe politique qu'il faut vraiment interpréter. Nous comprenons donc parfaitement qu'il fallait, depuis lundi, retarder le moment où nous allions examiner cet article 3. Il fallait mener une sorte de bataille d'arrière-garde pour pouvoir dire : « Nous avons retardé le moment où l'impôt sur la fortune est revenu à son niveau normal. »Je comprends, mesdames et messieurs les députés de l'UMP, que vous ne soyez pas solidaires des solutions que nous recherchons pour redresser les comptes publics de la France. Néanmoins, entendre M. Bertrand parler à la radio à une heure de ...
Vous l'avez massivement baissé !
Mais ça l'a été !
Maître Galut !
C'est le débat entre avocats et notaires. (Sourires.) C'est d'ailleurs vous qui avez transféré les compétences des notaires aux avocats.
Nous aussi !
Jamais au moment des votes !
Vous n'y croyez pas vous-même !
C'est vraiment le service minimum !
On va faire pleurer Margot !
Cela fait réfléchir !
Je voudrais savoir, monsieur Bertrand, ce que vous pensez d'un principe très simple qui devrait guider nos décisions, en particulier ce soir, et que j'énoncerai ainsi : « À revenu égal, prélèvement égal ».
C'est un principe dont on doit se rapprocher le plus possible, et c'est à cela que sert l'augmentation du forfait social.Je vais vous dire la vérité, monsieur Bertrand. Vous excellez dans un domaine : celui de diviser les Français. Hier, c'était entre les Français qui ont du travail et ceux qui n'en ont pas. Aujourd'hui, c'est entre les Français qui ont un salaire direct complet et ceux pour lesquels leurs entreprises font appel à l'intéressement.
Aidez-nous, monsieur Bertrand, à nous rapprocher du principe « à revenu égal prélèvement égal » et à faire progresser les salaires des Français ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Je trouve cette attitude profondément choquante. Les motifs que vous avez invoqués sont dérisoires par rapport aux enjeux.