Personne n’a dit ça !
Et les États-Unis ?
Le déficit structurel lié aux retraites agricoles est le fruit des politiques agricoles menées ces dernières décennies visant à concentrer au maximum les exploitations agricoles et à faire baisser le prix de l’alimentaire dans la consommation des Français, avec une efficacité variable selon les secteurs.Par ailleurs, le financement des pensions de retraite agricoles par les seuls actifs du secteur est obsolète au regard de la baisse continue, ces dernières décennies, du nombre de cotisants, qui pose d’ailleurs la question du devenir de la Mutualité sociale agricole – MSA.Il est donc tout à fait légitime de financer ces retraites par d’autres ...
… au regard du taux de suicide qui frappe la profession.Le minimum retraite agricole dans notre pays est en effet scandaleusement bas, d’un montant moyen de 766 euros mensuels, inférieur de 10 % au seuil de pauvreté et trois fois inférieur à la moyenne de celui de l’ensemble des régimes. Une telle disparité constitue une grave injustice à l’encontre d’une profession qui n’est autre que le poumon de notre nation et le garant de son indépendance alimentaire. Il est dès lors bienvenu de rehausser le minimum retraite des agriculteurs à 85 % du SMIC, mais les pouvoirs publics devraient déjà appliquer dans les meilleurs délais l’objectif d’une ...
Il est vrai que ce texte apparaît opportun alors qu’il intervient dans un contexte particulièrement sordide pour les agriculteurs…
…mais je vous le dis, ce texte contre les femmes et contre la liberté d’expression, ce ne sera pas en mon nom !
…et qui préfère aujourd’hui être devant vous, à vous dire vos vérités, plutôt que d’avoir été avorté.Alors, puisque vous en faites le reproche aux hommes élus sur ces bancs, je suis une femme…
…que suggérez-vous ? Qu’il eût mieux valu qu’il soit avorté ? Je ne comprends pas : il va falloir m’expliquer !Car ne vous en déplaise, et je me permets cette impudeur car elle est de notoriété publique, vous avez devant vous un « accident » qui se vit bien…
N’est-ce pas, madame Lemorton, par exemple ? À ce sujet, serait-il possible de m’éclairer, madame la présidente de la commission ? Quand vous expliquez qu’un enfant souffre que des parents puissent parler de lui comme d’un « accident »,…
Votre aversion pour le patriarcat incarné par le mâle hétérosexuel blanc a conduit beaucoup d’entre vous à la collusion avec toutes les minorités qui partageaient cette aversion, sacrifiant ainsi toute cohérence sur les idées et les combats. Féministes, islamistes, LGBT, même combat ! Et c’est ainsi que celles qui se présentent aujourd’hui comme les garantes du droit des femmes à disposer de leur corps sont les mêmes à défendre leur soumission par le voile et leur marchandisation par les mères porteuses.
Je comprends que cela vous gêne, puisque votre grand champion, Benoît Hamon, voit dans ce grignotage islamiste « la continuation du machisme franchouillard des ouvriers ». Quel aveuglement coupable, pour ne pas dire complice, ou peut-être même électoral…
Je note votre silence coupable sur les 1 200 femmes agressées sexuellement en Allemagne à la Saint-Sylvestre par des migrants ; je pense à votre silence sur la charia, la loi islamique qui s’applique aujourd’hui dans certains quartiers de France et qui interdit aux femmes les libertés les plus élémentaires.
…obsédée par la couleur du cartable, le sexisme de la grammaire, le jouet rose des Kinder, la répartition du temps de vaisselle dans le couple. Complètement à côté de la plaque, complètement à côté des vraies menaces qui planent aujourd’hui sur la liberté des femmes !
La réalité, c’est que vous êtes des féministes ringardes, les dinosaures politiques d’un temps soixante-huitard révolu. Aujourd’hui, et c’est heureux, il serait temps de vous en rendre compte, les femmes peuvent voter, travailler ou non, se marier, divorcer, prendre des contraceptifs et avorter si elles le souhaitent.Ce qui est moins heureux, en revanche, c’est que beaucoup de femmes avortent pour des raisons économiques – 47 % selon un sondage IFOP de 2010. Un choix subi auquel vous n’apportez aucune solution – vous n’en parlez même pas, d’ailleurs. Non, madame le ministre, l’alternative à l’IVG, ce n’est pas uniquement, je vous ...
C’est vous qui régulièrement, trop régulièrement, réactivez les débats sociétaux, sans doute pour masquer vos lamentables échecs sur le plan économique, et en particulier la situation précaire de beaucoup de femmes et de mamans seules.
Quand je vous écoute, de ce côté-ci de l’hémicycle, je repense à l’adage : qui vit de combattre un ennemi a tout intérêt à le laisser en vie. Pour justifier vos lubies, vous maintenez sous respiration artificielle des combats gagnés depuis longtemps déjà ; vous agitez des menaces qui n’existent pas, des adversaires fantômes. La vérité est que personne aujourd’hui, dans le spectre politique, ne menace la légalité de l’avortement ou son libre accès.
Il est défendu.
L’amendement a pour objectif de restaurer le délai d’une semaine de réflexion avant de réaliser une interruption volontaire de grossesse. En cela, je reste, une fois de plus, fidèle à l’esprit de la loi Veil.Dans son discours, Mme Veil disait : « Les deux entretiens qu’elle aura eus, ainsi que le délai de réflexion de huit jours qui lui sera imposé, ont paru indispensables pour faire prendre conscience à la femme de ce qu’il ne s’agit pas d’un acte normal ou banal, mais d’une décision grave qui ne peut être prise sans en avoir pesé les conséquences. » Il faut conserver l’esprit de la loi : il ne s’agit pas d’un acte banal. Toutes ...
…alors même que l’IFOP révélait en 2010 que 47 % des femmes recouraient à l’avortement pour des raisons économiques. Aujourd’hui, vous n’apportez pas de réponse aux femmes qui rencontrent ce type de difficultés.