Respirez ! On n'entend rien !
Je ne sais pas qui vous a écrit cela…
Elles s'y sont installées depuis le mois de juillet, bien entendu !
C'est complètement contradictoire.
Élevez le débat, mon cher collègue !
Élevez un peu le débat, je vous en prie !
Il ne l'a pas lu !
Payées à crédit !
Vous n'étiez pas très bon jusqu'ici, mais là, vous dérapez !
Et nous en sommes fiers !
Monsieur Blanc, ne vous cachez pas derrière un Buisson !
Avec quel succès !
Arrêtez, vous dérapez !
Payées à crédit !
Parlons-en ! Ne vous cachez pas derrière M. Buisson !
Votre sketch, vous le répétez tous les soirs ?
…et, quoi que vous ne disiez, le quinquennat de Nicolas Sarkozy restera celui où elle est passée de 64 % du PIB à près de 90 % en 2012.
Je suis en France, pas aux États-Unis.C'est donc bien un échec et cela devrait vous conduire aujourd'hui, après seulement quatre mois de changement, à un tout petit peu plus de retenue.
Vous vous complaisez uniquement dans la critique et souvent dans la caricature.
Ce que nous avons appris de vous, c'est ce qu'il ne faut pas faire ! Faisons-nous bien les choses ? En tous les cas, vous nous avez montré pendant cinq ans ce qu'il ne fallait pas faire ! Ce quinquennat dont nous sortons a en effet été le quinquennat de l'échec.
Je ne m'en réjouis nullement, car les Français ont beaucoup souffert, certains d'entre eux en particulier (Exclamations sur quelques bancs du groupe UMP.).
Je comprends même que vous le combattiez ! Vous nous dites qu'il faut revenir au bouclier fiscal, à la suppression de l'ISF. Désolé ! Ce n'est pas ce que nous avons choisi ! Il n'y a rien de choquant à corriger une inégalité instaurée par vous.
Était-il normal qu'un ménage gagnant 3 000 euros par mois paie plus d'impôts qu'un autre qui en gagne 3 millions ? Était-ce normal ? Nous avons répondu que ça ne l'était pas.
C'est donc bien un budget courageux que vous nous présentez, monsieur le ministre. Vous connaissez mon attachement à la ruralité, qui représente 80 % du territoire français. Elle a beaucoup souffert et elle souffre encore. Les votes extrémistes constatés aux élections présidentielles et législatives doivent attirer notre attention sur la situation de ces territoires. Le massacre à la tronçonneuse de la RGPP, aveugle et dépourvu de toute concertation, a décapité nos territoires.
Nos territoires veulent être reconnus, les citoyens qui y résident ne sont pas des citoyens de deuxième, voire de troisième ou de quatrième zone. Ils veulent qu'on prenne en compte leur situation réelle et que s'installent là aussi une fiscalité équitable et une péréquation digne de ce nom. Ce n'est pas pour cette fois, mais pour les budgets à venir, je l'espère.
Nous serons, monsieur le Ministre, fidèles mais exigeants. C'est la règle qui est la nôtre.
Nous voulons des territoires vivants, tournés vers l'avenir et non repliés sur eux-mêmes. Confortés par l'esprit de ce budget, nous vous faisons confiance et nous comptons sur vous (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.).
Et toujours logique !
Parler pour ne rien dire !
Ça valait le coup, mon cher collègue ! Heureusement que vous étiez là ! (Sourires sur divers bancs.)
Vous voulez qu'on vous parle de certains programmes ?
C'est une question d'efficacité.
Et vous, vous continuez à voter tranquillement à droite !
Prendre un posture ne doit pas être la seule façon de faire de la politique. Quand nous étions dans l'opposition, nous faisions à cette tribune des contre-propositions. Je n'en ai pas entendu une seule à ce jour ! (Applaudissements sur quelques bancs du groupe SRC.).
Aujourd'hui, monsieur le ministre, vous nous proposez un budget de combat et de redressement des comptes publics dans la justice, comme l'a dit le Président de la République. Nous partageons cet objectif avec vous et avec toute l'équipe gouvernementale, parce qu'il correspond à une ligne directrice qui a toujours été la nôtre, à gauche : répartir les efforts en fonction des besoins de chacun. Cela s'appelle la justice sociale, tout simplement. C'est cela que les Françaises et les Français nous ont demandé par leur vote et qu'ils exigeront de nous dans les cinq ans qui viennent. Loin des discours pour la plupart d'entre eux, ils jugent sur les actes et les ...
Ils s'en souviendront !
Quelle démonstration !
Oui, elles sont financées !
Dans l'art de dire tout et son contraire, je crois que M. Lellouche vient de nous faire une belle démonstration. Je ne reviens pas aux mesures qu'il a évoquées, mesures que nous avons financées, et pas par la dette. Je voudrais simplement lui signaler que celle qu'il a défendue, nous la combattions quand elle a été prise. Il n'a pas dû lui échapper qu'au cours de la campagne électorale nous avions indiqué très clairement quelle était notre position. Et il n'a pas dû non plus lui échapper que les Français se sont prononcés lors des élections.
Quoi de plus naturel que de mettre en application ce à quoi nous nous étions engagés à l'égard de mesures qui, il faut le rappeler, n'étaient pas financées ?Madame Dalloz, c'est vous qui m'avez incité à prendre la parole. Vous avez parlé des gens que vous rencontrez. Nous ne rencontrons pas les mêmes ! Moi je rencontre une personne sur vingt qui me parle de ce sujet.
Les dix-neuf autres me demandent du travail ! Elles sont dans une situation où elles n'arrivent pas à finir le mois. Et elles me demandent de mettre en oeuvre tout ce qui peut être fait.Les gens qui font des heures supplémentaires ont déjà du travail. À qui profitait la défiscalisation des heures supplémentaires ? Aux professeurs agrégés dans les universités, qui étaient chargés de chaire. C'est ceux-là qui bénéficiaient des heures supplémentaires les mieux payées, alors qu'ils avaient déjà des salaires.